Insertion socio-économique des jeunes: La Chambre de commerce libanaise réaffirme son engagement

Les étudiants membres de l’Aiesec autour des responsables de la Chambre de commerce et d’industrie libanaise et de Sococe.
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Insertion socio-économique des jeunes: La Chambre de commerce libanaise réaffirme son engagement

La Chambre de commerce et d’industrie libanaise de Côte d’Ivoire (CCILCI), à en croire son directeur général, Michel Rustom, est plus que jamais engagée à accompagner les autorités ivoiriennes dans la formation et surtout les processus d’insertion socio-professionnelle et économique des jeunes. Un engagement que l’association ivoiro-libanaise matérialise à travers des initiatives toutes aussi diverses qu’efficaces, dont des visites guidées en entreprise.

La dernière visite d’entreprise, le 20 septembre, a été celle de l’hypermarché Sococé sis à Cocody les Deux-Plateaux. Guidée par le directeur de la société hôte, Issam Fakhry, cette visite concernait les étudiants de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (Aiesec) intéressés par le commerce et la grande distribution. « Les visites d’entreprises sont la nouvelle manifestation de cette volonté que nous avons de créer un accès facile des jeunes formés au marché du travail, avec les compétences que cela requiert, non seulement pour leur propre épanouissement au sein des entreprises, mais aussi pour la prospérité (…) L’économie ivoirienne est libérale et donc les entreprises du pays sont en compétition avec les autres du monde entier, surtout avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine. Elles ont donc besoin de main-d’œuvre qualifiée et prête à travailler », a expliqué Michel Rustom, qui conduisait la délégation. Elle a été conduite notamment dans le supermarché et l’entrepôt de stockage où les étudiants ont pu voir comment sont organisées les marchandises et comment elles sont gérées dans le temps.

A travers ces visites d’entreprises, la CCILCI veut donc permettre aux étudiants d’avoir une meilleure appréhension du monde des entreprises, de comprendre notamment leur réalité et leur fonctionnement, mais également d’avoir des premiers contacts. « C’est à la fois bénéfique pour les jeunes, mais aussi pour les entreprises visitées, toutes membres de la chambre, dont certaines recherchent des jeunes formés et qui les connaissent », a expliqué Michel Rustom. Un autre objectif visé, à travers ces visites d’entreprises, selon Michel Rustom, est de susciter chez les jeunes le goût de l’entrepreneuriat. La visite de Sococe était la troisième, après deux premières visites dans des entreprises industrielles.

Hormis les visites d’entreprises, la Chambre de commerce libanaise est déterminée à insérer, à travers notamment des partenariats avec des entreprises, des jeunes en fin de formation pour suivre  des stages qui débouchent très souvent sur des emplois définitifs.

FAUSTIN EHOUMAN