Infrastructures: Les investisseurs confirment le bitumage de l'axe Bouna-Doropo

La ministre Kaba Nialé et les investisseur Arabes
La ministre Kaba Nialé et les investisseur Arabes
La ministre Kaba Nialu00e9 et les investisseur Arabes

Infrastructures: Les investisseurs confirment le bitumage de l'axe Bouna-Doropo

Infrastructures: Les investisseurs confirment le bitumage de l'axe Bouna-Doropo

 

La facilité des échanges entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Niger sera une réalité dans les mois à venir. Avec La signature d’un accord de prêt d'un montant de 6 milliards, lundi à  l’immeuble Sciam, entre la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et l’État de Côte d’Ivoire. Ce, pour le bitumage de l’axe Bouna Doropo (frontière du Burkina Faso).

 

Il y a de cela une semaine, c’est-à-dire le 7 avril 2013, la Banque ouest-africaine de développement (Boad), au cours de son assemblée générale annuelle tenue à Abidjan, avait affirmé qu’il octroyait un prêt de 12,5 milliards pour le même projet.

 

Long de 91 km, le projet de bitumage de l’axe Bouna-Doropo, selon le journal en ligne de l’Agence Ivoirienne de presse (Aip), avait fait l’objet d’une table ronde avec les bailleurs de fonds le 3 juillet 2012 à Abidjan. Ce, afin d’évaluer le financement et le bouclage du financement.

 

Ces experts, Selon Aip, composés de la Badea, du Fonds saoudien, du Fonds koweïtien et de la Boad avaient estimé à 40 milliards de Francs, le montant destiné au financement du projet.

 

La ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’Économie et des Finances, Mme Kaba Nialé, selon un membre du service de communication dudit ministère, a salué l’initiative de la Badea. Avantd’ajouter: « Ce projet devrait permettre entre autres, le désenclavement des régions de Bouna et Doropo et aussi la facilitation des échanges commerciaux avec le Burkina Faso ».

 

L’axe Bouna-Doropo, qui est un site stratégique dans les échanges commerciaux internationaux entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’hinterland (Burkina Faso, Niger, Mali), est un calvaire pour les usagers. Lorsqu’ils  empruntent cette voie. « C’est une bonne nouvelle pour nous les commerçants qui parcourons régulièrement le trajet. Car on pourra désormais écouler rapidement nos produits », indique Djiré Célestin, commerçant.

 

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info