Industrie cacaoyère: Bientôt une usine pour la transformation finie en Côte d’Ivoire

Industrie cacaoyère: Bientôt une usine pour la transformation finie en Côte d’Ivoire

Industrie cacaoyère: Bientôt une usine pour la transformation finie en Côte d’Ivoire

Après son implication dans l’approvisionnement en fèves depuis 1970, l’implantation de son usine de transformation du cacao en produit semi-fini à Yopougon en 1996 et lancement, il y a deux ans, de ses nouvelles gammes de produits, le chocolatier Cemoi annonce un projet novateur.

En effet, pour la consommation locale du chocolat, elle prévoit la construction d’une usine de transformation du cacao en produit fini en 2015. C’est ce qui ressort de l'intervention du chef de produit de cette structure, Ibrahim Koné, lors de la célébration des journées du chocolat et du cacao, le jeudi 2 octobre, à Abidjan-Cocody.

A travers ce salon qui donne l’occasion aux chocolatiers et acteurs de la filière cacao de promouvoir le chocolat et le cacao, la structure a profité pour présenter sa nouvelle gamme de produit « akwaba », constituée de poudre de chocolat, pâte à tartiner et de tablette de chocolat. Toute cette gamme qui fait partie d’un ensemble de produits consommables localement sera fabriquée par cette nouvelle usine. « Pour le moment, la gamme est importée depuis nos usines de France. Mais l’année prochaine, on aura ces produits sur le marché », souligne Ibrahim Koné. Pour lui, les produits que son entreprise offre sont à des coûts accessibles que ceux importés présents sur le marché.

Premier chocolatier français, cette société veut aussi être le numéro un en Côte d’Ivoire. Donc, elle s’est engagée, selon son personnel, à produire du chocolat qui répond aux normes internationales.

« Il y a des produits de l’entreprise au niveau international qui se retrouvent sur le marché local. Nous commençons d’abord par les produits accessibles aux consommateurs. Et progressivement, en fonction des résultats obtenus, on va élargir et étoffer notre politique commerciale », a poursuivi le représentant du stand  lors du salon.

Inscrit dans un programme de développement du cacao culture, le chocolatier assiste les différents acteurs de la chaîne de la filière. C’est-à-dire des plantations  jusqu’à l’usine de transformation.

Avec 14 usines réparties dans cinq pays (10 en France, 1 en Côte d’ivoire, 1 en Allemagne ,1 en Pologne, 1 en Grande Bretagne), cette nouvelle fabrique de cet industriel du chocolat, qui  va voir le jour en Côte d'Ivoire en  2015, permettra d’augmenter le taux de transformation du cacao qui  est actuellement à 35%.

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info