Gestion des huiles usagées: Six structures agréées par l’Etat pour la collecte et la valorisation

Gestion des huiles usagées: Six structures agréées par l’Etat pour la collecte et la valorisation

A l’ouverture de la rencontre, Dr Coulibaly Marama, directrice des déchets industriels et substances chimiques au ministère de l’Environnement et du Développement durable, a révélé que l’Etat, à travers le ministère de l’Environnement, a agréé six structures pour la collecte et la valorisation des huiles usagées.

« Ces collecteurs agréés par l’Etat peuvent valoriser les huiles en les traitant et en obtenant des huiles neuves. D’une huile noire, on peut obtenir une huile neuve qui peut être réutilisée dans les moteurs à 75%. Les 25% restants peuvent être utilisés comme combustible dans les cimenteries par exemple », a-t-elle expliqué.

Dr Coulibaly Marama a relevé que les huiles de vidange contiennent des substances chimiques dangereuses pour la santé et pour l’environnement. Il a été donc question, selon elle, à travers cet atelier, d’amener les utilisateurs à gérer ces huiles correctement, surtout qu’il est possible de les recycler et de les réutiliser.

Selon Mme Kaba Nasséré, directrice de cabinet au ministère de l’Environnement et du Développement durable, face à la multiplicité et à la disposition géographique des producteurs de déchets, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’une réglementation spécifique pour la collecte, le traitement et la valorisation des huiles usagées. Notamment, l’arrêté portant procédure de délivrance d’agrément pour la collecte, le stockage, la valorisation et/ou l’élimination des huiles usagées et l’arrêté portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national d’agrément pour la collecte, le stockage, la valorisation et/ou l’élimination des huiles usagées.

Cette réglementation établit les responsabilités des uns et des autres en prévoyant, en particulier, que les collecteurs et les éliminateurs soient agréés par l’Etat.

En procédant donc à l’ouverture de l’atelier, elle a invité les parties prenantes à s’engager dans la protection de l’environnement et de la santé humaine.

La rencontre a réuni des représentants de la grande industrie ; des petites entreprises urbaines comme les garages et les stations-services ; les entreprises de collecte et de traitement des huiles usagées.

Elle a contribué à promouvoir les principes de bonnes pratiques grâce à plusieurs communications sur la question des huiles et la distribution d’un guide de bonnes pratiques ; offrir une plateforme de communication et d’échanges entre les producteurs et les recycleurs ; assurer la visibilité de la direction des déchets industriels et substances chimiques quant à ses missions, ses stratégies et ses activités.

JEAN BAVANE KOUIKA