Cette entrée porte désormais le nombre des géomètres experts opérant dans le pays à 46, un chiffre jugé faible par les dirigeants de cet ordre. Parents, amis, corps diplomatique, ministères et confrères étaient nombreux à cette cérémonie. « L’Afor est un nouvel instrument mis à votre disposition. Nous sommes condamnés à travailler ensemble », a conseillé Bamba Cheick Daniel. Avant de poursuivre : « Faisons équipes ensemble. Le chantier est vaste et la Côte d’Ivoire y tient ».

L’exercice de l’activité de géomètre expert en Côte d’Ivoire, pays qui demeure l’un des pionniers en la matière sur le continent, est régi par la loi N° 70 – 487 du 3 août 1970. Aujourd’hui, avec l’évolution des Technologies de l’information et de la communication (Tic), cette profession fait face à de nombreux défis. A savoir l’adaptation à ces nouvelles technologies (utilisation de satellites, de Gps, de drones, de scanners en 3D, etc.). A cela s’ajoute le renforcement des capacités et du contact avec les populations.

Le secteur, comme bien d’autres, fait également face à de nombreux problèmes dans un pays où la question foncière demeure une préoccupation pour les autorités. Le 2 mars 2018, lors de la cérémonie de prestation de serment à Cocody, de six autres professionnels du foncier, l’Ordre des géomètres avait recommandé la nomination d’un commissaire pour servir de courroie de transmission avec le gouvernement. Par ailleurs, la mise à niveau de certains textes régissant la profession fait également partie des préoccupations des acteurs.

ANOH KOUAO