Formation: ‘’L’entrepreneur n’est pas un superman’’, dit un expert de chambre de commerce

M. Comara Moussa, expert de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.
M. Comara Moussa, expert de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.
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Formation: ‘’L’entrepreneur n’est pas un superman’’, dit un expert de chambre de commerce

Formation: ‘’L’entrepreneur n’est pas un superman’’, dit un expert de chambre de Commerce

L’entrepreneur n’est ni un superman ni un surdoué au-dessous de la mêlé, indique Comara Moussa  de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci), à la faveur d’un récent  séminaire de formation. Cette formation qui a regroupé des professionnels d’entreprises, des jeunes diplômés, des promoteurs de starts up, etc., s’est déroulée justement au sein de ladite chambre.

Co-organisé par Common action for sustainable developpement (Casd), l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (Aiesec), la Jeune chambre internationale (JCI, Abidjan Ivoire), en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, ce forum a porté sur le « coaching en entrepreneuriat ».

Selon Comara Moussa, animateur et coordonnateur de la formation, l’entrepreneur est avant tout, une personne ordinaire qui adopte « une méthode pour réussir ». Il bat ainsi en brèche cette vision que le commun des hommes se fait de l’entrepreneur, à savoir qu’il est hors du commun.

Ce sont des gens normaux

« Non ! Ce sont des gens normaux. Tout le monde peut entreprendre », a-t-il assuré, en exposant par exemple le cas de Ma Yun, promoteur du site de commerce Ali Baba. « Il n’était pas brillant à l’école. Il a échoué au concours d’entrée à la police » et a été recalé maintes fois au test d’entrée à Harvard, une des célèbres universités aux États-Unis. De fait, « entreprendre est une question de choix », a-t-il conclu.

Dans la même veine, le coordonnateur a balayé du revers de la main, une série de « mythes » qu’on a tendance à coller à la peau de l’entrepreneur. Entre autres, qu’il aime courir le risque. Non, dira-t-il, « l’entrepreneur se présente comme celui-là même qui prend des risques calculés ». Il ajoutera aussi que ce dernier est loin d’être un visionnaire. « Souvent l’objet de l’entreprise change au fil des difficultés. La vision change automatiquement », instruit-il.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, M. Comara a fait savoir que cette rencontre a pour objectif de donner des thématiques et éléments de base qui doivent permettre aux auditeurs de faire les premiers pas, pour « bien structurer leur business ».

Raison pour laquelle des thèmes comme le business model, la fiscalité, le financement, etc., ont été, par ailleurs, passés aux peignes fin.

Marcel APPENA
marcel.appena@fratmat.info