Fondation jeunesse numérique: L’appel à projet 2019 s’achève le 30 juin

Fondation jeunesse numérique: L’appel à projet 2019 s’achève le 30 juin



Les candidatures sont encore attendues dans ce délai avec un intérêt particulier pour les candidatures féminines. C’est l’information qu’ont livré les responsables de cette structure placée sous la tutelle du ministère de l’Economie numérique et de la Poste pendant le point-presse qu’ils ont animé, le 20 juin, au siège de la fondation sis au Parc technologique de la zone franche de Grand-Bassam (Vitib).

Les critères pour postuler sont pratiquement les mêmes que les années précédentes, avec cette fois, un accent particulier sur la composante technologique. « La moyenne d’âge de l’équipe et l’âge du promoteur principal ne doit pas excéder 41 ans.

Le projet doit être innovant, faire usage du numérique et avoir un fort impact social sur la communauté. Cette année, le jury met l’accent sur les technologies de pointe comme l’intelligence artificielle et l’internet des objets. Cela dit, tout projet faisant usage du numérique et à caractère socioéconomique est souhaité. Nous encourageons fortement les candidatures féminines », a expliqué Linda Nanan Vallée, la directrice exécutive de la Fondation jeunesse numérique.

Précisant que les projets concernent tous les secteurs de la vie socioéconomique, conformément au caractère transversal du numérique et la dimension multisectorielle de l’accompagnement que sa structure apporte aux jeunes entrepreneurs numériques ivoiriens. « Les dossiers seront analysés sur la base de la grille de notation standard et seront sélectionnés les meilleurs projets. On en retiendra quelques dizaines comme les années précédentes, mais tout dépendra de la qualité des projets », a-t-elle précisé.

La Fjn, depuis sa création il y a trois ans, forme, coache et met en relation stratégique les start-up qu’elle a dans son écurie à la faveur des appels à projet qu’elle lance chaque année. Il s’agit à présent de son troisième appel à candidature. Aussi, cet incubateur national contribue à la recherche de financement en mettant en relation ses start-up avec des business centers, des investisseurs et des fonds d’investissement.

Ainsi, la fondation a accompagné en phase d’incubation environ 260 projets suite aux deux premiers appels à candidatures qui avaient enregistré 1400 postulants. Mais en termes d’accélération, a précisé Linda Vallée, on compte une soixantaine de projets dont plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui matures, autonomes, installés légalement et font des chiffres d’affaires tout en employant d’autres jeunes. Certaines entreprises ont même débuté leur déploiement à l’international.

FAUSTIN EHOUMAN