FMI : Le Conseil d’administration approuve un décaissement de plus de 68,3 milliards Fcfa

FMI : Le Conseil d’administration approuve un décaissement de plus de 68,3 milliards Fcfa

FMI : Le Conseil d’administration approuve un décaissement de plus de 68,3 milliards Fcfa

Suite à l’achèvement des troisièmes revues des accords au titre de la facilité élargie de crédit et du mécanisme élargi de crédit, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé un décaissement de plus de 68,3 milliards Fcfa pour la Côte d’Ivoire.

Selon le FMI, malgré la baisse des cours du cacao,  la croissance du Pib a avoisiné 7 ¾ % en 2017. « L’inflation est restée modérée, aux environs de 1 %. À moyen terme, l’activité économique devrait rester vigoureuse, avec une croissance robuste et une inflation faible. Les aléas influant sur les prévisions sont, dans l’ensemble, équilibrés », soutient le Fonds monétaire internationale.

Cette institution explique que les accords conclus avec la Côte d’Ivoire visent à la réalisation de certains objectifs du gouvernement. Qui a « adopté un vaste programme de réformes économiques afin de parvenir à une position viable de la balance des paiements, de réaliser une croissance inclusive et de réduire la pauvreté en investissant dans les projets prioritaires d’infrastructures et de projets sociaux ».

Pour le Fonds, le pays  a obtenu de bons résultats dans le cadre de son programme appuyé par le FMI. « Les autorités ont contenu le déficit budgétaire en 2017, et sont déterminées à atteindre l’objectif fixé pour le déficit budgétaire dans le programme en 2018 et à remplir le critère de convergence de 3 % du PIB établi à l’échelle de l’UEMOA en 2019. Les perspectives à moyen terme restent robustes : la croissance devrait avoisiner 7 % en moyenne sur la période 2018–23 ». Mais, la Côte d’Ivoire devrait accroitre les recettes afin d’atteindre les objectifs budgétaires, selon le Fonds. Qui appelle le gouvernement à accélérer le renforcement de l’administration des recettes et la gestion des finances publiques en s’appuyant sur les réformes budgétaires structurelles déjà mises en œuvre. « Par ailleurs, une gestion prudente de la dette et des finances est de mise afin de placer fermement la dette ivoirienne sur une trajectoire viable », ajoute l’institution.

 

Kamagaté Issouf

issouf.kamagate@fratmat.info