Finances : Echanges sur l’épargne et le crédit lors d’une balade lagunaire

Finances : Echanges sur l’épargne et le crédit lors d’une balade lagunaire

Finances : Echanges sur l’épargne et le crédit lors d’une balade lagunaire

Le groupe Vox Africa Afrique de l'ouest a organisé le samedi dernier une balade lagunaire (Treichville-Baie des milliardaires). Mais cette initiative de relaxation avait une particularité. Elle enregistrait la présence du directeur centrale en charge du développement commercial à Afriland first bank, Firmin Serebou pour un panel qui avait pour thème « L’épargne clé de la réussite », avec comme animateur Jean Jacques Varold, Journaliste producteur Télé-radio.

Selon Firmin Serebou, l’épargne est l’accroissement d’un revenu. C'est la partie du revenu qui  n'est pas dépensée pendant une période donnée. Elle permet d’éviter ce qu'on nomme la pauvreté. Mieux, elle permet d’investir pour générer des revenus. Quant à la richesse, dit-il, c’est en quelques sortes l’abondance. « Si vous n’arrivez pas à investir avec l’épargne, vous ne pouvez pas atteindre la richesse », explique M. Serebou. Qui soutient que l’épargne en Afrique est insuffisante.

De son avis, l’épargne n’est pas destinée à une certaine classe sociale, on peut investir de la plus petite manière dans les petites choses. Et « lorsque vous recevez votre salaire, il faut au moins retirer une petite partie pour l’épargner avant d’effectuer les dépenses plutôt que de faire l’inverse».

Lors de cette balade lagunaire à bord du bateau Liza de la compagnie Société de transport lagunaire (Stl), filiale du groupe Snedai, qui enregistrait la présence des journalistes, des cadres de la banque Afriland First bank, l’on a eu droit à des éclaircissements sur certains sujets notamment le crédit à la consommation chez Afriland, les initiatives pour fructifier l’épargne et aider les populations à booster leur investissement. Firmin Serebou a fait remarquer que le crédit à la consommation n’existait pas dans l’institution bancaire où il exerce. Mais « vu le monde de la concurrence et dans l’optique d’être à l’écoute du client, le crédit à la consommation a été instauré », répond-t-il. Le directeur centrale en charge du développement commercial à Afriland first bank a aussi conseillé une éducation financière pour que les populations comprennent la nécessité d’épargner.

Il ajoute que sa banque parraine des communautés dans les zones rurales. Elles sont formées afin d’avoir leur propre outil financier et booster leur économie dans la droite ligne de contribuer à la croissance économique.

Kamagaté Issouf

issouf.kamagate@fratmat.info