Filière cajou : Les acteurs dénoncent la hausse des cautions d’agrément et les parafiscalités

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Filière cajou : Les acteurs dénoncent la hausse des cautions d’agrément et les parafiscalités

Filière cajou : Les acteurs  dénoncent  la hausse des  cautions d’agrément et les parafiscalités

 «  Le nouvel organe du conseil coton et anacarde exige 25 millions de Fcfa comme caution à verser sur  son compte et un capital de 25 millions de Fcfa aux coopératives qui veulent exporter leurs productions. Cela constitue une mesure qui plombera à terme les initiatives des coopératives vers l’exportation, faisant le lit des multinationales à grands capitaux qui risquent de prendre la filière en otage ». Ces propos sont de Dogou Djédjé Crépin, président de l’Association nationale des producteurs de cajou de côte d’Ivoire (Anaprocajou).

Celui-ci qui dénonce le non-respect des décisions  de le nouvelles reformes prises récemment en  Conseil des ministres.  C’était au cours d’une assemblée générale ordinaire qui eu lieu samedi  21 décembre 2013 à la Chambre nationale d’agriculture à Abidjan-Plateau.

De plus, l’Anaprocajou s’inquiètent  des parafiscalités introduites par le Conseil coton et anacarde, notamment 25.000 Fcfa et 50.000 de FCfa  imposés respectivement aux coopératives et acheteurs comme frais d’enregistrement.

Il a cependant salué les grandes décisions de cette réforme qui porte sur la garantie d’un prix minimum équivalent au moins à 60% du prix  Caf (prix international), la mise en place d’une sacherie propre à la filière, l’interdiction de l’achat bord champ aux multinationales et autres acheteurs véreux.  

Cette mesure, rappelons-le,   a été initiée par le gouvernement ivoirien à travers la loi n° 2013-656 du 13 septembre 2013 fixant les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et les activités de régulation des filières coton et anacarde.  C’est pourquoi lors de cette réunion, les acteurs ont  plaidé pour la mise en place d’un comité ad’hoc au niveau de l’interprofession pour gérer la campagne cajou 2014.

Afin de créer un secteur véritablement dynamique, les partenaires et les structures d’encadrement telles que l’Anader, invités à cette rencontre ont exhorté les producteurs  à développer les unités de transformations de la noix de cajou  pour ajouter une plus-value à cette matière première qui la rendra ainsi plus compétitive sur les marchés internationaux.

Par ailleurs,Dogou Djédjé a exhorté les acteurs de la filière cajou à l’union,  la solidarité et la discipline et à mettre un terme aux tensions et incompréhensions inutiles qui les fragilisent davantage.

ALFRED KOUAME