Filière riz: Le projet d’aménagement du périmètre rizicole de Guiguidou

Filière riz: Le projet d’aménagement du périmètre rizicole de Guiguidou

Selon le directeur général de l’Aderiz, Yacouba Dembélé, ce projet a été initié de 1995 à 1998, dans le cadre de la coopération économique et technique entre la Côte d’Ivoire et la Chine, dans le domaine agricole. Il est financé par la partie chinoise, sous forme de prêt, et par la partie ivoirienne sous forme de contrepartie.

« Nos deux parties ont convenu, à l’époque, que la mise en œuvre de ce projet soit confiée à une structure désignée par le gouvernement chinois, en l’occurrence la société Clic, sous la dénomination de Mission d’assistance technique agricole chinoise (Matac) », a-t-il rappelé.

Ajoutant que depuis 1998, des conventions d’assistance technique en vue de l’exploitation du périmètre rizicole sont signées à cet effet. Chaque convention dure deux ans. « Pour la 10e convention signées pour la période 2018-2020, un plan d’action a été élaboré et des objectifs ont été définis le long de la chaîne de valeur de riz. C’est donc dans ce cadre, notamment pour le volet mécanisation, que la partie chinoise a acquis du matériel agricole destiné à renforcer les capacités des acteurs de la filière rizicole ivoirienne », a-t-il poursuivi.

Dans le même sens, la chargée d’Affaires par intérim de l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire, Qian Lixia,  a souligné que grâce aux efforts conjoints de la Chine et de la Côte d’Ivoire, la mise en œuvre de la dixième convention de projet d’assistance technique avance dans d’heureuses conditions.

« Huit agronomes chinois travaillent depuis sa signature, fin décembre 2017, en étroite collaboration avec l’Aderiz, la Corigui et les riziculteurs du périmètre. Leurs acquis sont bien nombreux. Premièrement, dans le cadre de la formation et de la promotion de techniques rizicoles, les agronomes chinois ont organisé des séminaires, des programmes de formation au champ et des programmes d’appui à multiplicateurs semenciers », a-t-elle relevé.

En outre, a-t-elle poursuivi, sur la base de recherches scientifiques, et d’études du climat et du sol ivoirien, les agronomes chinois ont cultivé quatre variétés de riz, productives et de bonne qualité. « Enfin, l’équipe chinoise a aussi procédé à des réparations de pistes d’accès au périmètre et d’infrastructures hydrauliques abîmées par les inondations, ainsi qu’à des formations sur l’usage et le maintien des équipements au périmètre », a-t-elle noté.

CASIMIR DJEZOU