Filière bétail et viande en Afrique de l’Ouest: Les acteurs réfléchissent à l’intégration des femmes

Filière bétail et viande en Afrique de l’Ouest: Les acteurs réfléchissent à l’intégration des femmes

« Adoption des documents de plaidoyer et du genre dans la chaîne de valeur bétail-viande », tel est le thème qui réunit depuis le mardi 25 juin 2019, à Cocody, les acteurs membres de la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail et viande d’Afrique de l'Ouest (Cofenabvi-Ao).

Ce sont neuf pays ouest-africains qui prennent part à ce rendez-vous organisé par la section ivoirienne de la faîtière (Fenacofbvi-Ci). « L’implication et l’apport de la femme dans la filière sont très importants pour le développement de ce secteur. Nous sommes tous capables de faire quelque chose. Il faut donner le minimum à la femme et vous verrez… », a déclaré, à l’ouverture des travaux, Kouassi Joseph, représentant du ministre des Ressources animales et halieutiques.

« C’est la vie de notre organisation qui nous réunit ici. Il est nécessaire de renforcer les capacités de chacun des acteurs », fait remarquer Issiaka Sawadogo, président de la Cofenabvi-Ao. Dans un contexte marqué par la promotion du genre mais aussi et surtout par l’emploi, pour lui, il est aujourd’hui plus que nécessaire de « faciliter l’intégration de la femme et des jeunes » dans la chaîne de valeur dans la filière bétail et viande.

En attendant l’adoption des documents de plaidoyer et du genre dans la chaîne de valeur bétail-viande, plusieurs sujets, notamment l’apport d’un appui technique aux femmes et aux jeunes dans le cadre des services offerts pour renforcer leur adhésion à la Cofenabvi-Ao, la restructuration des instances, les outils de suivi évaluation, etc., seront abordés au cours de ces 72 heures de travaux.

La Cofenabvi-Ao, qui s’étend progressivement à tous les États de l’Afrique de l’Ouest, a pour ambition de répondre aux défis liés à la production, la commercialisation des produits animaux, l’intégration régionale, la lutte contre la pauvreté et la faim. Ce, par l’exhortation à la mise en œuvre des politiques communautaires (libre circulation des personnes et des biens, intégration régionale de nos économies, la sécurité alimentaire, etc.).

La rencontre prend fin demain 27 juin.

ANOH KOUAO