Filière cacao-café : Les nouvelles dispositions du traité Ohada expliquées aux coopératives
Filière cacao-café : Les nouvelles dispositions du traité Ohada expliquées aux coopératives
Le conseil du cacao-café vise la professionnalisation de toutes les coopératives exerçant dans la filière.
Par conséquent, afin de se conformer à l’acte uniforme de l’Ohada, le directeur général adjoint du conseil(Dga), N’Guessan Edouard, a expliqué aux coopératives de la délégation régionale d’Abidjan les nouvelles dispositions en vigueur.
C’était au cours de cette semaine, à l’immeuble Caistab au Plateau, lors d’une réunion d’information et de sensibilisation sur la campagne intermédiaire et nouveau cadre juridique des organisations coopératives.
Pour le Dga, ces nouvelles dispositions sont notamment : la création de sociétés coopératives simplifiées dotées de comité de gestion et des sociétés coopératives avec conseil d’administration. De même que l’immatriculation des anciennes coopératives au registre des sociétés coopératives auprès des greffes de tribunaux et de la transformation des coopératives en sociétés coopératives. Puis de révéler que l’acte relatif aux sociétés coopératives a été adopté le 15 décembre 2010 à Lomé (Togo) et est entré en vigueur le 15 mai 2011, avant de bénéficier d’une période de transition de deux ans. Ce afin de permettre aux coopératives de mettre leurs statuts en harmonie avec les nouvelles dispositions.
Toutefois, il a souligné que dans le cadre du financement des coopératives, les établissements financiers exigent désormais que celles-ci soient en conformité aux nouvelles dispositions du traité de l’Ohada.
C’est pourquoi, maître Traoré Souleymane, responsable juridique du conseil, a exhorté les responsables de coopératives à se mettre à jour en franchissant 8 étapes. Car, cet acte garantit la fiabilité, l’existence juridique et morale des coopératives, tout en rassurant les partenaires. Selon lui, seulement 1% sur environ 3000 coopératives est dans les normes.
Poé Carine, déléguée régionale, s’appuyant sur un document, a estimé que la mise en application de ce traité, obéit à un souci d’intégration dans le mouvement de sécurisation, de modernisation. A cela, s’ajoutent la nécessité d’encadrer les sociétés coopératives car elles concourent à la réduction du chômage et de la pauvreté.
Le préfet d’Abidjan, Diakité Sidiki, a invité les coopérateurs à se conformer à cette exigence. Ce, afin de relever le défi sur le marché mondial.
Bellarmin Yao Kan
Correspondant