Ferkessédougou: Jean Claude Brou sur les installations de la Sucaf-Ci

Ferkessédougou: Jean Claude Brou sur les installations de la Sucaf-Ci

Ferkessédougou: Jean Claude Brou sur les installations de la Sucaf-Ci

Jean Claude Brou, ministre de l’industrie et des mines, était vendredi dernier, dans les locaux de la Sucaf-Ci (Société africaine de Côte d’Ivoire), l’une des sociétés productrices de sucre, installée à Ferkessédougou (région du Tchologo), pour une visite de travail. Dès son arrivée sur le site aux environs de 11h, le ministre de l’industrie et des mines accompagné d’un certain nombre de ses collaborateurs est allé visiter une partie de l’immense champ de cannes à sucre qui ceinture l’usine de la Sucaf-Ci.

Par la suite, l’hôte a été reçu dans la salle de conférence « Jean Claude Schmidt » qu’il venait d’inaugurer. Où Roseline Barouan, directrice commerciale et markéting, a fait l’historique de la création de cette entreprise, son organisation, son fonctionnement et ses perspectives.

Si l’on s’en tient aux explications données par la directrice commerciale et markéting, c’est dans le but d’assurer à notre pays son autosuffisance en sucre, avec même en perspective de pouvoir exporter le surplus vers d’autres pays, qu’en 1969, l’État de Côte d’Ivoire a lancé un programme ambitieux avec la création de six complexes sucriers dont Ferké 1 et 2, Sérébou, Katiola, Zénoula et Borotou.

« Mais en 1984, il y a eu une restructuration suite à la chute brutale du sucre sur le marché mondial. Ce qui a contraint l’État à fermer les complexes sucriers de Katiola et de Sérébou », a-t-elle révélé. Les quatre entreprises ont continué à fonctionner cahin caha jusqu’à la survenue de la privatisation en 1997 de la filière sucre ivoirienne.

Conséquence, la Sodesucre a été privatisée ; ce qui a donné naissance à deux autres sociétés. A savoir, La Sucaf-Ci avec les complexes sucriers de Ferké 1 et Ferké 2 où le ministre a été reçu et la société sucrivoire. A ce jour, la Sucaf-Ci à un effectif en personnel de près de 5500 personnes en emploi direct et 5000 autres en emploi indirect pour une masse salariale de 12,8 milliards de FCfa. Sa production annuelle de sucre fluctue entre 102 à 103 000 tonnes.

« Nous avons un plan d’action de développement sur la période 2017 à 2022. Qui prévoit une production annuelle en sucre de 130 000 tonnes pour un chiffre d’affaires évalué à 83,7 milliards de FCfa », a indiqué Roseline Barouan. Il faut savoir que les complexes sucriers de Ferké 1 et Ferké 2 cohabitent avec de nombreux villages où vivent près de 30 000 âmes.

C’est suffisamment informé sur la vie de cette entreprise que Jean Claude Brou et ses collaborateurs sont allés toucher du doigt les réalités de l’entreprise en visitant aux pas de course tous les différents segments de production de l’entreprise.

« Nous avons pu visiter l’usine ; c’est impressionnant. C’est une activité intensive avec de grosses machines qui apparemment doivent être régulièrement renouvelées », indiqué Jean-Claude Brou, au terme de sa visite.

CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL