Eric N’Koumo-Mobio (Dg Bicibourse) : « Les Analysts Days visent à faciliter la communication financière des émetteurs cotés sur la BRVM… »

Les analystes financiers et autres invités du Directeur Général de BICIBOURSE, M. Eric N'KOUMO-MOBIO
Les analystes financiers et autres invités du Directeur Général de BICIBOURSE, M. Eric N'KOUMO-MOBIO
Les analystes financiers et autres invitu00e9s du Directeur Gu00e9nu00e9ral de BICIBOURSE, M. Eric N'KOUMO-MOBIO

Eric N’Koumo-Mobio (Dg Bicibourse) : « Les Analysts Days visent à faciliter la communication financière des émetteurs cotés sur la BRVM… »

Une quinzaine d’émetteurs des divers secteurs d’activités ont pris part à cette rencontre pour échanger avec les analystes financiers et autres invités.  « Les Analysts Days visent essentiellement à faciliter la communication financière des émetteurs cotées sur la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilière) à destination des professionnels du marché financier régional et des investisseurs institutionnels », a indiqué M. Eric N’Koumo-Mobio, directeur général de la Dg Bicibourse.

Mais avant, il a fait savoir que l’année 2016 marque le début d’une spirale baissière et ce jusqu’en 2019. Toute chose qui se traduit par un repli de l’indice Brvm Composite de plus 50%.

Pour lui, l’un des moyens à mettre en œuvre dans le but de stopper la spirale baissière observée depuis 2016 serait de faire en sorte que les investisseurs professionnels, Opcvm, institutionnels locaux et fonds internationaux retrouvent de l’intérêt pour la place boursière de la Brvm.

Cette tendance baissière, a soutenu, le directeur des opérations de la Brvm, Hermann Traoré s'explique par plusieurs raisons. La faible implémentation de la communication financière et l’absence d’interlocuteurs dédiés aux investisseurs au sein des sociétés cotées serait l’une des causes. Tout comme le désengagement progressif des compagnies d’assurance du fait de l’impact du nouveau Code des assurances qui fixe des règles de provisionnement en cas de moins-value.

« De 2015 à 2018, en croissance continue d’année en année, la somme totale des bénéfices nets des sociétés de la zone Uemoa cotées sur la BRVM (en isolant Ecobank Transnational Incorporated, société de bien plus grande taille et dont le principal marché se trouve hors zone Uemoa) a progressé à un rythme moyen annuel d’environ 6% », note M. N’Koumo Mobio.  Parallèlement, à cela, fait-il remarquer, de fin 2015 à fin 2018, l’indice Brvm Composite est passé de 303,93 points à 172,24 points, soit une baisse moyenne annuelle de 17,25%.

A l’en croire donc, ces chiffres laissent apparaître une nette déconnexion entre réalités économiques et performances boursières des entreprises cotées. Cet avis est partagé par Kouba Aka, président du club des sociétés cotées.

Ces trois journées ont permis aux analystes financiers et aux investisseurs institutionnels de rencontrer le management des entreprises afin d’affiner leur appréciation des titres cotées. Elles ont permis également aux entreprises de communiquer sur leur activité auprès des "market makers" et des grands donneurs d’ordre. Et cela, pour contribuer à l’amélioration de l’efficience informative du marché.

Salif D. CHEICKNA

salifou.dabou@gmail.com