Initiée par l’association Initiative for Africa (IFA), avec à sa tête, Adébissi Djogan, son président. A l’occasion, le conférencier a indiqué que le monde de l’entrepreneuriat est un monde pragmatique. « Il faut passer à l’action. Vous êtes le seul maître de votre destin. Il faut passer de l’état de peur à l’état de courage. Il n’y a pas d’âge pour entreprendre. Il faut tester son idée. Il faut tester le maximum d’idées. Si une ne fonctionne pas, on passe à une autre », a-t-il conseillé aux nombreux jeunes présents à la cérémonie.

Pour le chef d’entreprise, l’on a besoin d’un certain état d’esprit dans l’entreprenariat. « Dites-vous que c’est votre faute si vous n’avez pas le temps. Car, il y a toujours une option à tout. Vous pouvez utiliser Internet et toutes les ressources à disposition pour développer vos connaissances. Prenez vos responsabilités si vous voulez avancer. Nous sommes la génération la mieux lotie de l’histoire de l’Afrique. Nous n’avons pas droit à l’échec », a-t-il insisté.

Pour sa part, le président de « Ifa », initiatrice de la conférence, a soutenu que la jeunesse africaine doit se donner les moyens d’aider le continent à franchir les différentes étapes du développement. Il a souligné que sa structure, créée en 2015, s’est attribué pour mission de former les jeunes africains en entreprenariat, à les propulser et à les aider à réaliser leurs projets. « Nous travaillons en collaboration avec l’Oif et la Boad.

Mohamed Touré, le président national de l’association Ifa a également noté que plus de 1/4 de la population mondiale en 2050, sera en Afrique. C’est à la fois, un challenge et une opportunité. Mais il faut que les jeunes africains puissent en profiter à travers l’entrepreneuriat.

CASIMIR DJEZOU