Électricité: Les formateurs des postulants à devenir centres d’excellence renforcent leurs capacités

Améliorer la performance du secteur de l’électricité et intensifier les échanges régionaux grâce au renforcement des capacités techniques et managériales dans les différents domaines, ainsi que la gouvernance du secteur. Tel est l’objectif global du Réseau africain des centres d’excellence en électricité (Racee).

Cette initiative continentale est menée sous l'impulsion de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (Asea), soutenue par le Fonds africain de développement du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), l’Agence française de développement (Afd) et les Sociétés d’électricité d’Afrique (Sde).

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, se tient du 22 au 28 mai, au Centre de métiers de l'électricité (Cme), à Bingerville, un atelier de capitalisation et de renforcement des bonnes pratiques de formation au sein du Racee.

Organisé par l’Unité de coordination, en collaboration avec la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement, l’atelier a pour objectif le renforcement des capacités des formateurs des centres d’excellence.

Plus spécifiquement, la session qui s’ouvre aujourd’hui, dans un centre de formation (Cme) postulant au Réseau africain des centres d’excellence en électricité, a pour but, d’une part, d'amorcer l'intégration au réseau des nouveaux centres agréés par le Racee et de créer des liens de collaboration entre les formateurs de l’ensemble des centres d'excellence et d’autre part, d'entreprendre des visites de travail auprès des sociétés d'électricité, pour l’identification de besoins de formation in situ.

« Ces rencontres d’échanges devraient contribuer: au rapprochement des formateurs des centres d’excellence, à l'harmonisation des pratiques de formation et au développement du concept de réseau d’échanges d’expériences et d’expertises. Ces formations devront, à très court terme, impacter la qualité des formations dispensées au profit des Sociétés d’électricité d’Afrique », soulignent les organisateurs de l’atelier.

En marge des échanges entre les formateurs, sera évaluée la stratégie pour l'atteinte de la cible de formation de l’année 2017, à savoir 2000 stagiaires boursiers formés; le traitement rapide des demandes de stages (bourses, inscription et mise à disposition des stagiaires, etc.).

Sont attendus à l’atelier, des formateurs en provenance des huit centres d’excellence, à raison de cinq formateurs actifs par centre.

Le réseau compte actuellement quatre centres d’excellence (Cste/Maroc, Eal/Afrique du Sud, Institut de formation en électricité et gaz-Ifeg/Algérie et Kgrtc/Zambie). Il est prévu de porter ce nombre à huit dans les semaines à venir.

David Ya

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