Economie bleue et sûreté maritime : Les acteurs en quête de visibilité sur le terrain

Economie bleue et sûreté maritime : Les acteurs en quête de visibilité sur le terrain
Economie bleue et sûreté maritime : Les acteurs en quête de visibilité sur le terrain
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Economie bleue et sûreté maritime : Les acteurs en quête de visibilité sur le terrain

Plus de familiarisation avec le grand public. C’est l’ambition que caressent les acteurs du secteur maritime et de l’économie bleue. C’est dans ce contexte que les 6, 7 et 8 juillet marqueront les Journées portes ouvertes organisées par la direction générale des affaires maritimes et portuaires (Dgamp). L’évènement, placé sous le patronage du chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, aura lieu à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. Avec pour thème : « Quelle contribution des affaires maritimes à l’émergence de la Côte d’Ivoire ?».

Ces rencontres de trois jours, meublées de panels et d’expositions, sont présidées par le ministère des Transports et parrainées par le consul honoraire du Mexique en Côte d’Ivoire. Le dernier jour sera consacré à une opération dénommée « Grand ménage : plages propres », à Jacqueville, une agglomération de plus de 56 300 habitants (Rgph 2014) située à une cinquantaine de Kilomètres d’Abidjan. 

Au cours de ces journées, ce sera l’occasion pour les dirigeants de communiquer davantage avec le grand public sur les missions de l’administration maritime et sa contribution au développement économique et social de la Côte d’Ivoire. Pays qui enregistre au cours de ces cinq dernières années une croissance moyenne d’environ 9%.

Dotée d’un littoral de plus de 550 Km et d’une zone économique maritime de 370 Km lui conférant un territoire maritime de 203 000 Km2, la Côte d’Ivoire tire d’énormes ressources de ce secteur. Elle dispose de deux ports (Abidjan et San Pedro), qui traitent respectivement en moyenne 20 millions et trois millions de tonnes de marchandises annuellement. Avec environ 100 000 tonnes de thon, elle demeure depuis des décennies le premier port thonier du continent africain. Ses champs pétroliers, offshore (en mer) lui produisent environ 40 000 barils/jour de pétrole brut et 275 millions de pieds cubes/ jour de gaz naturel.

Ces journées arrivent à un moment où près de 90 % des échanges se font par voie maritime, mais également où la menace terroriste et la piraterie maritime tentent d’imprimer leur marque dans le milieu. En 2014, les statistiques révélaient que 41 cas de piraterie avaient eu lieu dans le golfe de Guinée dont trois en Côte d’Ivoire. Les spécialistes évaluent à environ deux milliards de dollars américains, soit plus de 1100 milliards FCfa l’impact de cette insécurité.

ANOH KOUAO