Eaux et forêts: 3 syndicats s’opposent à l’appel à la démission du directeur général

Eaux et forêts: 3 syndicats s’opposent à l’appel à la démission du directeur général

Eaux et forêts: 3 syndicats s’opposent à l’appel à la démission du directeur général

« Demander la démission de son directeur général et le départ de tous les vieux agents à l’occasion d’une Assemblée générale le 10 mars 2017, à Yamoussoukro. Exposer tous les secrets de service dans les réseaux sociaux et gérer une administration centrale ne relève pas de la compétence d’une organisation syndicale. Arrêtons de nous substituer à l’administration. Nous disons non à toutes ces pratiques ». Tel est,  en substance,  l’objet de la conférence de presse organisée  le 17 mars 2017, par trois syndicats des agents des Eaux et Forêts.

La rencontre a eu pour cadre le siège de l‘Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatrci) à Yopougon-Siporex. Elle a été animée par Yohou Ouraga Patrice, Pléya Kiédé et Gnadjé Gérémy, respectivement secrétaire général du Syndicat national des agents techniques des eaux et forêts de Côte d’Ivoire (Synatefci), du Collectif des agents techniques des eaux et forêts de Côte d’Ivoire (Catefci) et du Syndicat national des agents des eaux et forêts de Côte d’Ivoire (Synaefci).

Cette sortie fait suite à l’appel lancé récemment par la Coalition nationale des agents techniques des eaux et forêts (Cnatef), un quatrième syndicat, qui a exigé la démission de Soro Yamany, directeur général des Eaux et Forêts. Sur cette question les conférenciers ont fait des précisions.

En effet, selon eux, dans le cadre des réformes de ce secteur, l’ex-ministre Dacoury-Tabley avait créé en avril 2016, l’Unité spéciale d’intervention (Usi), directement rattachée au cabinet dudit ministère. Mais, aujourd’hui, le général Issa Coulibaly,  nouveau ministre de ce département, a mis l’Usi à la disposition de l’actuel directeur général. C’est ce changement qui aurait entraîné le mécontentement des membres de la Coalition.

Pour rappel, en juillet 2016, lors d’une conférence, ces trois syndicats ont dénoncé le fait que « cette unité de lutte contre la fraude soit essentiellement composée  d’agents tous issus de la coalition ». Par ailleurs, ils  avaient reproché des  « irrégularités » dans le fonctionnement de cette unité, notamment l’absence de « traçabilité dans les transactions des produits saisis ».

ALFRED KOUAME
CORRESPONDANT

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