Durabilité du cacao: Sud-américains, Caribéens et Africains partagent leurs expériences

Les échanges d’expériences entre ces acteurs permettront le renforcement de la filière cacao au sein de ces pays du Sud.
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Durabilité du cacao: Sud-américains, Caribéens et Africains partagent leurs expériences

Durabilité du cacao: Sud-américains, Caribéens et Africains partagent leurs expériences

Partager les expériences en vue de capitaliser les acquis, pour conférer à la filière cacao une plus grande durabilité environnementale aux changements climatiques. Tel est l’objectif de l’atelier portant: « Échange-capitalisation sur les méthodes et innovations pour le renforcement des filières cacao en Amérique Latine, Caraïbe, Océan indien et Afrique de l’ouest ».

Co-organisé par l’Ong internationale française Agronomes et vétérinaires sans frontière (Avsf) et le Réseau ivoirien pour le commerce équitable (Rice), avec plusieurs partenaires, dans le cadre d’un programme dénommé: « Équité », cet atelier de trois jours s’est ouvert le 20 novembre à Adzopé. Il réunit plusieurs organisations de producteurs de la filière cacao venues du Pérou, de l’Equateur, d’Haïti, de Madagascar, du Togo, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.

Pour la directrice technique de Avsf France, Barbara Guittard, cet atelier d’échanges d’expériences va permettre une mise en commun des savoirs et pratiques développés dans chacun des pays. Afin de pouvoir les affiner et les capitaliser, dans une dynamique prospective d’amélioration continue de la durabilité environnementale et la résiliente du cacao.

Elle a, en outre, ajouté que ces trois jours de travaux vont également permettre de mutualiser les expériences sur la démarche qualité du cacao et la certification équitable. Ce, en vue de permettre une meilleure rémunération des producteurs.

L’administrateur de Avsf, Christian Taupiac, s’est dit « très ému de voir émerger des idées venant des organisations de producteurs du Sud, en inventant par eux-mêmes, des solutions locales pour une durabilité du cacao ».

Il a annoncé qu’il a pour rôle de rassembler toutes les informations de cette rencontre internationale, pour les rapporter auprès du Conseil d’administration, en vue de décider d’une continuité ou non du financement de cette activité. « Vu déjà comment les travaux se déroulent, je pense que les éléments positifs prévaudront par rapport aux éléments négatifs », a-t-il signifié.

Cette rencontre correspond à une opportunité unique de provoquer un échange constructif sur l’évolution des logiques et mécanismes de certification équitable. Ainsi, les présentations de plusieurs expériences d’organisations de producteurs valorisant différents labels équitables pour la commercialisation de leur cacao va viser à mettre d’une part, en exergue les intérêts, attentes et risques qu’elles perçoivent pour la filière cacao.

Et cela, par rapport aux participants et standards qui sous-tendent les activités de chacun de ces labels. Et d’autre part, à confronter leur vision respective concernant l’évolution qu’elles attendent du commerce équitable, plus particulièrement en lien avec la filière cacao.

L’atelier qui prend fin ce 22 novembre, sera ponctué dans cette dernière journée par une visite de terrain, à la rencontre de la Société coopérative équitable du Bandama (Sceb) à Tiassalé. Première et seule coopérative à produire du cacao biologique en Côte d’Ivoire.

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info