Développement du parc industriel Pk 24 Akoupé-Zeudji : Afreximbank accorde un financement de 150 milliards de FCfa

Développement du parc industriel Pk 24 Akoupé-Zeudji : Afreximbank accorde un financement de 150 milliards de FCfa

D’un coût global d’environ 300 millions de dollars américains, soit environ 150 milliards de FCfa, le  développement du parc industriel Pk 24 Akoupé-Zeudji va lui permettre d’abriter 60 entreprises, selon une note du ministère du Commerce et de l’Industrie, transmise aux médias.

La signature d’accord de convention a eu lieu, hier, au Plateau, entre le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) d’une part et d’autre part, entre le ministre auprès du Premier ministre en charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo et la banque panafricaine.

Cet appui financier devrait permettre au parc industriel Pk 24 Akoupé-Zeudji d’avoir une capacité d’accueil de 60 entreprises et contribuer à créer 10 000 emplois directs.  Dans le cadre de cet accord, en plus des routes et de la canalisation, le parc industriel Pk 24 Akoupé-Zeudji comprendra des bâtiments et des hangars « selon les normes internationales ».

« L’accord signé avec Afreximbank pour le  développement d’un  parc industriel à  PK24 Akoupé-Zeudji est un modèle unique, dans lequel la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) intervient comme développeur. Ce, par un appui au Fonds de développement mis en place. Ainsi, avec des partenaires nationaux, il contribuera à aménager, à construire, à gérer, à exploiter et à entretenir un parc industriel de 113 hectares», a fait remarquer Souleymane Diarrassouba.

Au cours de cette cérémonie, il a précisé que cet accord « n’est pas un prêt » au gouvernement, mais la démonstration de ce que l’Etat peut utiliser plusieurs instruments dans la mise en œuvre de sa politique industrielle de construction des infrastructures industrielles.

Tout en traduisant sa reconnaissance au Chef de l’Etat,  le président d’Afreximbank, le professeur Benedict Oramah, a indiqué que l’objectif de la banque qu’il dirige « est d’attirer les investisseurs mondiaux dans le secteur industriel et de favoriser un accès amélioré et compétitif aux marchés africain et global ».

Il est question, estime le Nigérian, de s’assurer que l’Afrique dispose de produits pour le commerce, dans le cadre de l’accord de  Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui facilitera l’ouverture des marchés africains aux produits africains.

ANOH KOUAO