Daniel Kablan Duncan: "L’histoire du PPP se confond avec celle de la Côte d’Ivoire"

Daniel Kablan Duncan: "L’histoire du PPP se confond avec celle de la Côte d’Ivoire"

Daniel Kablan Duncan: "L’histoire du PPP se confond avec celle de la Côte d’Ivoire"

La distribution de l’eau potable en 1959 avec la Saur aujourd'hui devenue Sodeci, la Compagnie de production d’électricité (Ciprel) en 1994 et la centrale thermique d’Azito pour la production de l’énergie et des infrastructures électriques en 1998. Et récemment le pont Henri Konan Bédié en 2014. Ce sont quelques-unes des infrastructures réalisées par la Côte d’Ivoire dans le cadre du Partenariat public-privé (Ppp). Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan est revenu sur ces moments qui ont marqué l’histoire des grands chantiers de la Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie d’ouverture de la 6e édition dudit partenariat en Afrique, ce jeudi 20 novembre.

« Promouvoir des Ppp viables au bénéfice des générations futures
», tel est le thème de cette édition qui se tient pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone. A ce sujet, le Premier ministre a expliqué que trois facteurs ont milité en faveur de la Côte d’Ivoire. Il s'agit de l'accompagnement du pays sur le chemin de l’émergence par les initiateurs de ce forum, les résultats positifs enregistrés depuis l’indépendance à ce jour avec en toile de fond un environnement des affaires appréciable et enfin le retour de la Banque africaine de développement (Bad) qui marque le retour de la stabilité.

« Il convient de noter que la plupart des gouvernements d’Afrique subsaharienne consacrent chaque année près de 6 à 12% de leur Produit intérieur brut (Pib) aux infrastructures en particulier aux routes, à l’eau,à l’énergie, aux Technologies de l’information et de la communication (Tic) et à l’assainissement…». Ainsi, face leur faible solvabilité et la discipline imposée par les programmes de stabilisation macroéconomique qui constituent un frein pour le financement des investissements nécessaires, « les Partenariats public-privé semblent se présenter alors comme une alternative novatrice et efficace, autre que les financements traditionnels », a-t-il proposé.

Le président de la Banque africaine de développement (Bad), Donald Kaberuka, a révélé que l’Afrique connaît un déficit estimé à 32 milliards de dollars. Et malgré les efforts consentis, seulement 50 millions de dollars ont été mobilisés. Pour ce faire, il préconise le Ppp pour combler ce manque. Ce, à travers un environnement propice, une stabilité macroéconomique, un cadre réglementaire, un portefeuille de projets bancables. Cependant, il a reconnu que le secteur public s’est amélioré dans nombre de pays grâce aux renforcements des capacités des décideurs et des régulateurs.

Organisée par la structure Ame-Trade, cette plate-forme d’échanges entre les secteurs public et privé, selon Mahad Hamed, mettra aussi l’accent sur les expériences en énergie renouvelable, la santé, le transport, etc. C’est ce vendredi 21 novembre que prendra fin ledit forum.

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info