Relance: La Banque mondiale préconise des "programmes porteurs de richesses"

Le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Ousmane Diagana (au centre sur la photo)
Le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Ousmane Diagana (au centre sur la photo)
Le directeur des Opu00e9rations de la Banque mondiale, Ousmane Diagana (au centre sur la photo)

Relance: La Banque mondiale préconise des "programmes porteurs de richesses"

Relance: La Banque mondiale préconise des "programmes porteurs de richesses"

Le directeur de l’Opération de la Banque mondiale pour le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, avec résidence à Abidjan, Ousmane Diagana a souligné, au cours d’une rencontre avec la presse, que les secteurs porteurs de richesses seront la priorité de l’institution internationale. Il l’a indiqué ce lundi 27 janvier 2014 dans les locaux de la Banque mondiale, à Abidjan-Cocody.

« Nous souhaitons  une croissance profitable à tous, avec une large réduction du taux de pauvreté », a indiqué Ousmane Diagana. Mais pour y parvenir, selon lui, il faudrait investir « ensemble » sur les programmes porteurs de richesse. Ce qui fera ressentir l’impact de la croissance économique sur un grand nombre de la population, note-t-il. « L‘impact de la croissance constitue une préoccupation. Certes, il y a des initiatives qui sont prises par le gouvernement, mais elles doivent continuer ».

Selon le directeur des Opérations, son rôle est « de faire en sorte que les performances réalisées par la Côte d’Ivoire soient maintenues et consolidées. A  travers des programmes beaucoup plus structurants, efficaces, transformateurs et bien repartis ». Ce, afin que le pays amorce un développement véritable. Car,  la Banque mondiale est consciente et  optimiste que le potentiel de la Côte d’Ivoire pourra déverrouiller les difficultés des pays limitrophes. Et que le pays soit le pilier économique de l’Afrique de l’ouest.  "La nouvelle relance économique de la Côte d'Ivoire sera la solution de l'Afrique de l'Ouest", tranche-t-il.

Il a, par ailleurs, expliqué que le travail de son équipe obéit  aux priorités annoncées  par le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim : « Mettre fin à l’extrême pauvreté et créer les conditions d’une prospérité forte et inclusive et mieux répartie »

 

Poursuivant ses propos, il souligne que depuis la signature de l’accord de Ouagadougou, jusqu’à ce jour, l’institution a mobilisé 1,300 milliard de dollars (plus de 620 milliards Fcfa) pour la Côte d’Ivoire. « Le montant est significatif, parce que la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays qui affiche un taux de croissance proche de deux chiffres », a soutenu Ousmane Diagana. Pour l’apurement de la dette intérieure du pays, c’est 60 millions de dollars (environ 28 milliards de Fcfa) que la banque a apportés.

La corruption, les passations des marchés, les infrastructures routières, tous ces termes ont été commentés par le nouveau responsable de la Société financière internationale (Sfi),  filiale de la Banque mondiale en compagnie de ses plus proches collaborateurs.

 

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info