Croissance: La Banque mondiale relève la forte contribution de la production agricole

Le ministre de l'agriculture Mamadou Sangafowa Echangeant les paraphés de l’accord cadre de partenariat public-privé pour la production du riz sur 115000 ha, avec  Serge Schoen, directeur général  de la société Louis Dreyfus Commodities
Le ministre de l'agriculture Mamadou Sangafowa Echangeant les paraphés de l’accord cadre de partenariat public-privé pour la production du riz sur 115000 ha, avec Serge Schoen, directeur général de la société Louis Dreyfus Commodities
Le ministre de l'agriculture Mamadou Sangafowa Echangeant les paraphu00e9s de lu2019accord cadre de partenariat public-privu00e9 pour la production du riz sur 115000 ha, avec Serge Schoen, directeur gu00e9nu00e9ral de la sociu00e9tu00e9 Louis Dreyfus Commodities

Croissance: La Banque mondiale relève la forte contribution de la production agricole

Croissance: La Banque mondiale relève la forte contribution de la production agricole

Dans sa publication semestrielle dénommée  Africa’s Pulse, la Banque mondiale a souligné que la forte production agricole est à l’origine de  la croissance économique du pays.

« En Côte d’Ivoire, par exemple, l’importante augmentation de la  production du cacao et du riz a stimulé le secteur agricole et contribué à soutenir la forte croissance économique du pays », indique le magazine.

Dans son analyse, l’institution souligne aussi que la croissance est restée soutenue, à l’image de la plupart des autres pays en Afrique. Dont  l’économie continue de se « développer à un rythme soutenu malgré une croissance mondiale plus faible que prévue et une stagnation voire une baisse du prix des matières premières ». Et une prévision de croissance de 5,2%  est annoncée pour 2015-2016.

« La forte hausse des investissements publics dans les infrastructures, l’augmentation de la production agricole ainsi que le développement des services dans les domaines du commerce, des télécommunications, des transports et de la finance devraient continuer de booster la croissance », poursuit la banque.

Cependant, pour que cette croissance soit toujours soutenue et évolutive, la Banque mondiale souhaite un développement  industriel. Car, « la contribution de la production industrielle et agricole à la croissance baisse, alors même que la plupart des travailleurs et 80% des populations les plus démunies tirent l’essentiel de leurs revenus de l’agriculture vivrière ».

En plus, comme l’indique Punam Chuhan-Pole, économiste principal à la Banque mondiale, « les économies africaines ont été transformées par près de deux décennies de forte croissance, mais les évolutions structurelles n’ont pas été au rendez-vous. La majorité des emplois en Afrique restent agricoles, même si les services progressent fortement, à l’inverse du secteur industriel et manufacturier ».

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info