Criminalité financière: La CENTIF veut doter les enquêteurs de nouveaux outils de lutte

Le crime financier crée un défici énorme dans l'économie des pays
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Criminalité financière: La CENTIF veut doter les enquêteurs de nouveaux outils de lutte

Criminalité financière: La CENTIF veut doter les enquêteurs de nouveaux outils de lutte

Le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), Coulibaly Adama, veut doter les enquêteurs de nouveaux instruments de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. L'information a été donnée, ce mardi 19 août, à Abidjan-Plateau, lors de l’atelier de formation régionale sur « les enquêtes financières, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ».

Selon Adama Coulibaly, à travers ce séminaire, « il s’agit de permettre aux enquêteurs et analystes de se familiariser et de s’approprier les outils modernes d’investigation en matière de criminalité financière. Ce, à l’effet d’augmenter leur efficacité dans le traitement des dossiers ».

Pour lui, la Côte d’Ivoire doit se repositionner en tant que pays phare de la sous-région. Et pour cela, elle doit avoir des outils de bonne gouvernance.

« Dans ce domaine, je suis persuadé que la grande expérience et l’expertise de l’Onudc, ajoutées aux modules qui vont nous être dispensés, nous permettront de faire des avancées significatives sur le relèvement du niveau de conformité de notre mode d’intervention au regard des normes et standards internationaux requis », a-t-il indiqué.

Cette institution onusienne (l'Onudc), représentée par Ludovic D’hoore, souhaite appuyer la Centif et les structures publiques de la Côte d’Ivoire dans le combat contre ces nouvelles formes de crime. Car, « ceux qui blanchissent l'argent, cherchent l’enrichissement personnel. Ce qui fragilise le tissu social et conduit à une baisse de la croissance économique », a-t-il expliqué.

Pour Adou Damien Flore, représentant le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des Finances, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est un souci majeur que les pays africains doivent relever. Surtout s’ils veulent assurer le bien-être de leurs peuples. Avant d'ajouter: « la participation à cet atelier témoigne de la mobilisation des pays de la sous-région à asseoir un outil moderne de lutte contre ces maux qui gangrènent notre économie ».

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info