En visite, mardi dernier, à la mine d’or de la compagnie Randgold, à Tongon (75 km de Korhogo), le ministre britannique chargé des Affaires africaines, Mark Simmonds, a insisté sur la décision de son pays de renforcer ses relations économiques avec la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, révèle-t-il, fait partie de pays sélectionnés en Afrique avec lesquels la Grande-Bretagne veut «développer un partenariat économique de très haut niveau». Et dans le cas précis de la Côte d’Ivoire, Elle mettra l’accent sur l’industrie extractive, pour contribuer à son développement économique.

Sur sa lancée, le gouvernement anglais peut compter sur l’accompagnement des entreprises britanniques. Parce qu’elles «sont très intéressées à venir investir en Afrique», soutient le ministre britannique. Randgold est pour lui un exemple type de ce que «la Grande-Bretagne et la Côte d’Ivoire peuvent faire ensemble».  

En tout cas, mardi, le ministre chargé des Affaires africaines a été très impressionné par le travail que cette société a abattu à Tongon. Notamment au plan métallurgie, avec toute la technicité et la sophistication qui caractérisent ses infrastructures industrielles montées là. Il apprécie aussi les actions positives que la compagnie minière a menées au plan social, au profit des populations riveraines, en matière d’eau potable, de santé, d’éducation, d’agriculture, etc.

Arrivé aux alentours de 14h dans le périmètre de la mine à bord d’un petit avion, en compagnie du conseiller du Président de la République en Ressources naturelles, Daouda Thiam et du directeur général de Randgold CI, Bodiel Ndiaye, Mark Simmonds s’est fait présenter la mine de Tongon, depuis la prospection jusqu’à la production de l’or. Et c’est le directeur de la mine qui s’en est chargé. L’hôte de marque a pris le temps de visiter une bonne partie de la chaîne de production, depuis le prélèvement des roches aurifères jusqu’au broyage. Il aussi pris le temps de noter leurs préoccupations. A ce sujet, les responsables de la mine de Randgold attendent que le nouveau code minier leur soit favorable. Ils souhaitent qu’on installe dans les lieux un service des Douane, pour raccourcir la distance pour les formalités. Enfin, ils veulent pouvoir compter sur une fourniture garantie de l’électricité à partir du réseau national. Car celle reçue des générateurs Diesel de la mine revient chère.  

Alakagni Hala