Coopération : 13 Chefs d’Etat à Abidjan pour un sommet Japon-CEDEAO

Les chefs d'Etats d'africains, lors du sommet Afrique-Japon en juin 2013 à Tokyo
Les chefs d'Etats d'africains, lors du sommet Afrique-Japon en juin 2013 à Tokyo
Les chefs d'Etats d'africains, lors du sommet Afrique-Japon en juin 2013 u00e0 Tokyo

Coopération : 13 Chefs d’Etat à Abidjan pour un sommet Japon-CEDEAO

Coopération :  13 Chefs d’Etat à Abidjan pour un sommet Japon-CEDEAO

Treize Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus vendredi à Abidjan où ils participeront au sommet « CEDEAO-Japon » en présence du Premier ministre nippon, Shinzo Abe.

Selon une source proche du protocole d'Etat ivoirien, « 13 Chefs d'Etat sur les 15 que compte l'organisation sous régionale, ont confirmé leur arrivée à Abidjan pour ce vendredi 10 janvier 2014 ».

Les premiers à fouler le sol ivoirien, ajoute la même source, sont les Présidents du Burkina Faso, Blaise Compaoré et du Libéria Hellen Johnson Sirleaf. L'atterrissage de l'avion de Mme Sirleaf est prévu aux environs de 11h30, heure locale et Gmt.

La réunion avec le Premier ministre japonais, Shinze Abe, porte sur « les engagements politique et économique pris en juin 2013 par son pays, lors du sommet Afrique-Japon de Yokohama ».

A la 5ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 5) organisée du 1er au 3 juin 2013 sur le thème « Main dans la main avec une Afrique plus dynamique », en présence d'une quarantaine de Chefs d'Etat et de gouvernement, le gouvernement japonais, à travers la Déclaration de Yokohama, avait, solennellement, pris l'engagement de soutenir la croissance africaine à travers une aide publique de 10,6 milliards d'euros sur les cinq prochaines années.

La rencontre de la capitale ivoirienne qui s'achève samedi, vise à permettre au Premier ministre japonais d'honorer ces engagements vis-à-vis des Etats ouest-africains. Shinzo Abe a entamé sa tournée africaine par le Mozambique et se rendra en Ethiopie, après la Côte d'Ivoire.

« Dans les cinq ans à venir, le Japon soutiendra la croissance africaine via des aides publiques et privées de 3.200 milliards de yens (24,2 milliards d'euros), dont une aide publique au développement de 1.400 milliards de yens (10,6 milliards d'euros) », avait déclaré M. Abe lors de la TICAD 5.

Sur ce total, « le Japon fournira 650 milliards de yens (environ 5 milliards d'euros) en cinq ans pour le développement des infrastructures ».

« Ils seront fournis pour développer les infrastructures que l'Afrique juge elle-même nécessaires et qu'elle prévoit. Nous soutiendrons en premier lieu les +couloirs internationaux+ qui relient les terres intérieures aux côtes, ainsi que les réseaux électriques », avait ajouté le Premier ministre nippon.

Il avait indiqué que le Japon financerait la formation et l'emploi de 30.000 personnes sur le continent dans les cinq ans, avec la mise en place de dix pôles de formation, notamment en Ethiopie et au Sénégal.

Un millier d'étudiants africains venant étudier au Japon se verront en outre offrir des postes de stagiaires dans des entreprises nippones.

La TICAD, organisée tous les cinq ans depuis 1993, est co-organisée par le Japon, l'ONU, la Banque Mondiale et l'Union Africaine.

APA