Commerce en Afrique : Afreximbank a décaissé près de 25000 milliards Fcfa

Commerce en Afrique : Afreximbank a décaissé près de 25000 milliards Fcfa

Commerce en Afrique : Afreximbank a décaissé près de 25000 milliards Fcfa

La Banque africaine d’import export (Afreximbank) a apporté un appui 50 milliards dollars (près de 25000 milliards Fcfa) pour financer le commerce en Afrique. C’est ce qu’a affirmé Emmanuel Akyeampong enseignant à l’université d’Havard (Etats Unis), lors d’un exposé sur l’histoire du commerce en Afrique, ce jeudi 12 juillet à Abuja (Nigeria).

Face au déficit du commerce intra-africain évalué à près 70 milliards dollars, cette institution multilatérale a mis en place plusieurs mécanisme pour aider le secteur privé à booster le commerce sur le continent. « Pour Afreximbank, le plus grand problème des pays africains c’est le manque d’information. Il  faudrait passer maintenant à un autre paradigme. Nous suggérons par exemple d’utiliser nos propres matières premières pour fabriquer certains produits comme les vêtements », a soutenu le président de cette institution. Qui a une fois de plus affiché son espoir pour la zone de libre d’échange (Zlec). Qui sera, selon lui,  le moteur du développement des économies africaines.

L’une des préoccupations des institutions africaines ou internationales dans le financement du commerce en Afrique, c'est le risque. Mais de la part de Paulo Gomez, ancien de la Banque mondiale, la manière d’évaluer  les risques en Afrique n’a aucun sens. « Nous devons investir dans l’analyse des données, dans la propriété et l’appropriation des donnés », indique-t-il.

Concernant l’historique du commerce en Afrique, la question de l’intégration du Marc a été au menu des échanges. Pour des opérateurs économiques nigérians l’Afrique de l’ouest ne doit être réservée qu’aux pays de l’Afrique de l’ouest et le royaume chérifien ne fait pas partie de cette zone. Pour Pr  affirmé Emmanuel Akyeampong , redéfinir les frontières pourrait être une boîte de pandore, donc il faut faire en sorte que les frontières soient adaptées au commerce intra africain.

Kamagaté Issouf

issouf.kamagate@fratmat.info