Cedeao-Uemoa: Les États membres passent en revue leurs projets communautaires

Abdallah Boureima et Jean Claude Brou, au terme de ces assises.
Abdallah Boureima et Jean Claude Brou, au terme de ces assises.
Abdallah Boureima et Jean Claude Brou, au terme de ces assises.

Cedeao-Uemoa: Les États membres passent en revue leurs projets communautaires

Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, a accueilli du 5 au 8 mars la 18e rencontre inter-institutionnelle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et de l’Union économique et monétaire ouest africain (Cedeao-Uemoa).

Cet évènement, à laquelle ont pris part une cinquantaine d’experts africains, est une opportunité pour les deux institutions de passer en revue tous les sujets d’intérêt visant l’harmonisation et la convergence des chantiers. Il s’agit, entre autres, de la libre circulation des biens et des personnes, la mise en place de la zone économique spéciale, la négociation commerciale, le code communautaire des investissements, etc.

« Cette convergence est nécessaire parce que nous sommes dans le même espace. Et les huit pays membres de l’Uemoa sont tous membres de la Cedeao. Les programmes de convergence que nous avons dans tous les secteurs doivent prendre un appui sur l’harmonisation, de tout le dispositif règlementaire des deux institutions. C’est pour cela qu’il est important de faire le point en passant en revue les différents chantiers », a expliqué Jean-Claude Brou, président de la Commission de la Cedeao.

Abdallah Boureima, président de la Commission de l’Uemoa, a, pour sa part, révélé que les États membres sont confrontés aux défis de sécurité, démographiques, énergétiques et de gouvernance.

Pour lui, il est donc nécessaire de trouver des réponses structurantes et coordonnées pour faire face aux enjeux du développement économique et social des populations. « Nos concitoyens nourrissent les mêmes espoirs et attentes pour la satisfaction de leurs besoins fondamentaux de se nourrir, se loger et de vivre en paix. Nos priorités doivent s’inscrire dans ces perspectives en lien avec les efforts des États membres pour l’atteinte des mêmes objectifs », a-t-il fait remarquer.

Abordant le défi de la sécurité, le président de la Commission de l’Uemoa a insisté sur la nécessité de rendre opérationnel le Système d'informations policières de l'Afrique de l'Ouest (en anglais Wapis), pour renforcer les capacités des services de police dans les frontières. Ce, pour lutter efficacement contre la criminalité transnationale et le terrorisme. Il a appelé à des réflexions profondes et constructives afin que les conclusions de cette rencontre concourent à la création de synergies multiples.

EMELINE PEHE AMANGOUA