Bonne gouvernance: Un comité pour l’application des normes internationales s’installe

Bonne gouvernance: Un comité pour l’application des normes internationales s’installe

Une rencontre de haut niveau s’est tenue le 14 août, au siège de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), à Cocody-Riviera. Elle a réuni tous les acteurs intervenant dans la lutte pour la bonne gouvernance, les hauts responsables de cette autorité administrative et des experts nationaux de la normalisation. Il était question d’installer officiellement le comité de normalisation en charge  des questions de gouvernance.

Pour Traoré Bakari, directeur de cabinet de la Habg, il est en fait question de la mise sur pied d’un comité miroir de vingt personnes qui feront des contributions au nom de la Côte d’Ivoire aux assemblées internationales sur la normalisation. Parce que la norme est devenue, selon lui, une question fondamentale pour les pays, les entreprises et associations. C’est fort de cela que l’Organisation internationale de normalisation (Iso) a jugé nécessaire de mettre à la disposition des organisations des lignes directrices pour mieux adresser la question de la bonne gouvernance. « En tant que membre de l’Iso, la Côte d’Ivoire doit créer un comité miroir pour participer aux travaux au niveau international », précise-t-il. Le rôle de ce comité, dira Traoré Bakari, est de faire en sorte que toutes les préoccupations liées à la bonne gouvernance soient prises en compte dans le cadre de la norme internationale en cours de réalisation.

A la question de savoir si les normes seront d’application volontaire ou obligatoire aux entreprises, institutions et autres, une fois que la Côte d’Ivoire les aura votées, le représentant de N’Golo Coulibaly répondra qu’une norme peut être rendue obligatoire pour certaines raisons au plan national. Notamment la santé, la sécurité, la protection de l’économie, etc. Au niveau international, des systèmes de certification permettront aux entreprises de fournir des services respectant les normes afin de se maintenir sur le marché. C’est pourquoi, grâce au comité, les textes qui, dit-il, seront écrits, pourront être mis en application.
Constant Boka, directeur général de Côte d'Ivoire normalisation (Codinorm) dira également que vu les enjeux importants au niveau national et international, il est nécessaire de mettre sur pied un outil à même de travailler sur les textes avant application.

HERVE ADOU