Bonne gouvernance: La participation de tous les acteurs souhaitée

Bonne gouvernance: La participation de tous les acteurs souhaitée

Selon Dr Kouamé Christophe, président de Civis-ci, «la gouvernance est l'affaire de tous». C'est à juste titre qu'il a invité chacun à jouer sa partition. Il s’agit des citoyens, des organisations de la société civile (Osc), du privé, des partis politiques, des syndicats, des médias, etc.

«Certains, en mettant en œuvre des réformes juridiques et institutionnelles (le secteur privé) d'autres en jouant leurs rôles d'éveilleurs de conscience, de veilleurs, de dénonciateurs mais aussi et surtout de sensibilisation, d'éducation, de formation, d'information des populations pour que celles-ci demandent aux gouvernants de rendre compte de leur gestion», a-t-il dit.

«La Côte d'Ivoire fait des efforts en matière de gouvernance mais ces efforts sont freinés par un ensemble de pratiques qui ont la peau dure. On signe des textes qu’on n’applique pas. Il est temps que chacun s'implique personnellement car quand on fait un détournement, on s'arrange soi-même mais c'est un hôpital ou une école qui est détourné», estime pour sa part, Arnaud Gohi, responsable de Pypa-Côte d'Ivoire.

Pour Roger Youan, activiste, président du mouvement «Ça suffit», l’on a assez dénoncé, il est temps d'oser. «Les Ivoiriens doivent vaincre la peur et être assez audacieux pour dénoncer les abus d'où qu'ils viennent. Il faut aussi laisser les médias faire leur travail», a-t-il encouragé.

Selon Narcisse Bouo, chargé des questions de gouvernance à Pypa, à travers cette thématique, «il s'agit d'inviter chacun de nous à regarder dans un miroir car en empruntant un «woro-woro» (taxi intercommunal) ou en établissant un papier administratif, on constate des actes de mauvaise gouvernance».

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info