Assemblées de la Banque mondiale et du Fmi : Les experts veulent éradiquer l’extrême pauvreté d’ici 2030

Dans le communiqué final sanctionnant les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi), les responsables de ces institutions ont souligné la priorité d’éliminer l’extrême pauvreté d’ici 2030.

« Les deux ambitieux objectifs du Groupe de la Banque mondiale — éliminer l’extrême pauvreté à l’horizon 2030 et promouvoir une prospérité partagée de façon durable sur le plan environnemental, social et économique —, que nous avons approuvés à notre dernière réunion, apportent une importante contribution au programme d’action de la période postérieure à 2015 », soulignent les experts.

Le Groupe indique également que, malgré la réduction du taux de pauvreté, des inégalités demeurent dans les pays sous développes et environ la moitié des pays à revenu faible « se rangent dans la catégorie des États confrontés à des situations de fragilité et de conflit, et abritent une proportion croissante des populations extrêmement pauvres ».

Ainsi, pour ces institutions, les pays frappés par cette inégalité accrue devraient bénéficier d’une insistance particulière. Surtout à cause des conflits et la situation de fragilité dont ils sont victimes.

Dans le rapport, le Groupe de la Banque mondiale a aussi mentionné l’adoption d’une nouvelle stratégie : « Cette nouvelle donne devra fournir des services plus rapidement, être capable de réunir les ressources, l’expérience et les idées d’une manière plus efficace grâce à des partenariats, et mettre à contribution son rôle mondial en approfondissant les initiatives mondiales qui s’alignent sur ces deux objectifs ».

En outre,  « Au cours des trois prochaines années, le Groupe de la Banque mondiale devrait réduire ses charges administratives d’au moins 400 millions de dollars. Ces économies se refléteront dans les prochains budgets. Elles seront réalisées sur les frais de déplacement et les charges locatives, la simplification des procédures administratives et le redéploiement stratégique des effectifs », a soutenu selon Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale.

 

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info