Architecture: La première école ivoirienne ouvrira ses portes à la rentrée 2015-2016

Guillaume Koffi, président du Cnoa
Guillaume Koffi, président du Cnoa
Guillaume Koffi, pru00e9sident du Cnoa

Architecture: La première école ivoirienne ouvrira ses portes à la rentrée 2015-2016

Architecture: La première école ivoirienne ouvrira ses portes à la rentrée 2015-2016

Les jeunes ivoiriens désireux d’embrasser la profession d’architecte pourront désormais être formés sur place en Côte d’Ivoire, avec l’ouverture prochaine de la première école d’architecture.

L’école ouvrira ses portes pour l’année académique 2015-2016, a indiqué Guillaume Koffi, président du Conseil national de l’ordre des architectes (Cnoa) de Côte d’Ivoire, ce jeudi 10 octobre, quatrième jour du salon de l’Architecture et du bâtiment (Archibat 2013).

L’établissement qui formera au Master et même au Doctorat, bénéficiera de l’encadrement de l’Union internationale des architectes (Uia) et de l’Union africaines des architectes (Uaa), a souligné le président des architectes ivoiriens.

Pour renforcer son action pédagogique, l’école d’architecture d’Abidjan sera logée au siège relooké du Cnoa à Cocody. Elle sera dotée de « la plus grande bibliothèque dédiée à l’art et à l’architecture d’Afrique, ainsi qu’une salle d’exposition permettant la présentation d’œuvres architecturales », a-t-il laissé entendre.

Avant d’ajouter qu’une salle de sport et un restaurant sont également prévus sur le site, bâti sur environ 1000 m2, sur une surface de terrain de plus de 3000 m2 et disposant déjà d’un amphithéâtre de 120 places.

« Pour que nos villes soient belles, il faut que nous soyons plus nombreux. Aujourd’hui, nous sommes 200 architectes pour environ 20 millions d’habitants. Il en faudrait dix fois plus, au moins, pour que nous puissions sentir l’impact de la qualité architecturale sur nos villes », a déclaré le président du Cnoa.

Un projet d’école primaire est aussi à l’étude, a-t-il fait savoir. « Nous voulons inculquer aux enfants des notions d’architecture et d’espace commun. Ces enfants qui auront cette notion du bien commun et du respect de la chose commune seront de meilleurs citoyens dans l’avenir », a conclu Guillaume Koffi.


Narcisse Angan

narcisse.angan@fratmat.info