Archibat 2019: L’habitat social analysé sous déférents aspects

Archibat 2019: L’habitat social analysé sous déférents aspects

Diabaté Kaladji, directeur de cabinet représentant le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, a exprimé le 5 octobre le satisfecit de son mandant de ce que les échanges, à l’édition 2019 du Salon de l’architecture et du bâtiment (Achibat), ont fait ressortir certains points clés, notamment la nécessité d’aller vers une production de masse des logements. D’autant plus que l’objectif est d’arriver à réduire le plus rapidement possible le déficit de logements que connaît notre pays, a-t-il souligné.

Diabaté Kaladji s’est également félicité des discussions autour de la nécessité d’une prise en compte systématique des notions de durabilité, de mixité sociale, de mobilité urbaine et d’efficacité énergétique dans la conception des quartiers et villes à venir. Mais également le devoir d’un engagement responsable, aussi bien des citoyens que des pouvoirs publics, pour mettre fin aux constructions anarchiques et non conformes, qui constituent une menace non seulement pour l’ordre urbain, mais surtout pour la sécurité des populations. Le directeur de cabinet a salué aussi les débats sur la nécessité d’apporter des solutions concrètes à la problématique du financement de l’habitat social, autant pour le financement des promoteurs que des acquéreurs.

À en croire le représentant du ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, la plus grande satisfaction est liée au fait que tous ces points s’intègrent parfaitement dans la nouvelle vision stratégique du maroquin dirigé par Bruno Koné en matière d’habitat et qui vise à promouvoir un accès plus large au logement. Diabaté Kaladji a expliqué que cela passe notamment par une maîtrise du foncier, base de toute opération immobilière ; une planification urbaine cohérente et durable.

À cela s’ajoute, selon lui, le renforcement des capacités techniques des acteurs du secteur et un contrôle plus strict de leurs opérations, avec l’implication de nos bureaux de contrôle public (Bnetd, CI-Energies, Onad, Onep, Lbtp, etc.). Sans oublier le recours à des constructeurs internationaux spécialisés en techniques de production de masse, avec l’intention de construire plus vite, mais aussi d’assurer le transfert de technologie vers nos promoteurs nationaux. Le directeur de cabinet n’a pas manqué de souligner la nécessité de la mise en place de mécanismes de financement pérennes et adaptés, notamment à travers la mise en place d’une parafiscalité permettant d’alimenter les fonds dédiés au secteur. Et d’un suivi plus rigoureux des règles de construction, notamment avec l’adoption du nouveau code de la construction et de l’habitat.

Notons que cette 7e édition a enregistré la distinction des anciens présidents du Conseil national de l'ordre des architectes (Cnoa), des plus beaux stands et de certaines personnalités ayant œuvré dans le sens de l’amélioration de l’habitat en Côte d’Ivoire.

ABOUBAKAR BAMBA