Application du SMIG: Dosso Moussa veut engager une lutte contre les "récalcitrants"

Le ministre d’Etat, ministre de l’emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa
Le ministre d’Etat, ministre de l’emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa
Le ministre du2019Etat, ministre de lu2019emploi des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa

Application du SMIG: Dosso Moussa veut engager une lutte contre les "récalcitrants"

Application du SMIG: Dosso Moussa veut engager une lutte contre les "récalcitrants"

Le ministre d’État, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, a indiqué, le mardi 04 février, que son ministère va bientôt entrer en guerre contre les entreprises qui n'appliqueront pas le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). C'était lors de l’émission « La Rti reçoit » de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti).

« Pour que, nous, inspecteurs, puissions sillonner les zones industrielles et identifier les récalcitrants, nous allons bientôt diffuser un communiqué pour exhorter les entreprises qui hésitent à appliquer le Smig, à se mettre à jour », a souligné le ministre d’État Dosso Moussa.

Il a, cependant,  reconnu qu’il y a des entreprises qui traînent encore les pas dans l’application de ce décret. Pour cela, il a lancé à l’endroit des Ivoiriens: « s’il y a des entreprises qui n’appliquent pas cette disposition légale, prenez contact avec l’inspection du travail de la commune où est implantée l’entreprise », a-t-il conseillé.

C’est le mercredi 20 novembre 2013 que le gouvernement a annoncé l’adoption du projet de décret concernant la hausse du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Il passe de 36.607 Fcfa à 60.000 Fcfa, soit une augmentation de 23.393 Fcfa.

Ce projet avait été présenté au
ministre d’État, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa.

Le Président de la République, Alassane Ouattara, dans son discours de nouvel an, avait annoncé la mise en application de ce décret dès janvier 2014.

Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info