Améliorer la qualité de l’air: Après les conventions, place aux actions concrètes

Autorités gouvernementales, acteurs du secteur privé et partenaires au développement s’unissent pour améliorer la qualité de l’air en Côte d’Ivoire.
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Améliorer la qualité de l’air: Après les conventions, place aux actions concrètes

L’heure n’est plus aux grands discours, mais aux actions concrètes pour améliorer la qualité de l’air en Côte d’Ivoire et partout dans le monde. La question est si urgente que, jeudi, à l’ouverture de la quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable, à l’auditorium de la Primature au Plateau, autorités gouvernementales, représentants du secteur privé ainsi que plusieurs partenaires au développement ont pris le pari d’inverser la donne.

En effet, selon l'Oms, environ 91 % des habitants de la planète respirent un air pollué, constituant ainsi l’une des principales causes de décès prématurés dans le monde avec sept millions de cas chaque année. Et le ministre Bruno Koné représentant, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, de renchérir : « 93% des enfants de moins de 15 ans respirent l’air pollué et 91% des habitants des grandes villes en sont impactés. La pollution entraîne la mort d’environ 600.000 enfants de moins de 15 ans en raison d’infections aigues des voies respiratoires…Malheureusement, Abidjan, notre capitale économique n’est pas épargnée », a-t-il regretté.

Il a toutefois  rappelé quelques initiatives gouvernementales destinées à améliorer la situation. Entre autres, la limitation de l’âge de véhicules importés, l’opérationnalisation du Centre ivoirien antipollution (Ciapol), la surveillance de la qualité de l’air etc. Mieux, dira-t-il, « Il nous faut une stratégie de production nouvelle qui permettra de répondre efficacement à nos besoins de développement sans compromettre l’héritage que nous devons laisser à nos enfants », a plaidé l’émissaire du Premier ministre, parrain de ladite cérémonie.

Quant au ministre de l’environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, il indiquera que son département ministériel a initié de nombreuses actions en matière de préservation de la qualité de l’air, à savoir plusieurs campagnes de sensibilisation sur les dangers que représentent les gaz d’échappement des automobiles et les feux de brousse. Mais, conscient que ce combat ne peut se gagner en solitaire, il a lancé un appel : « La responsabilité de lutter contre cette pollution revient à nous tous: consommateurs, industriels, collectivités, gouvernants, transporteurs, automobilistes, partenaires techniques et financiers, responsables des Pme, producteurs de charbon, agriculteurs ».

Angèle Lu, Arouna Sounaré, Thomas Caso, représentant respectivement Onu-environnement, la Banque africaine de développement et Nestlé Côte d’Ivoire ont marqué l’engagement de leurs institutions respectives à accompagner la Côte d’Ivoire dans ses efforts pour préserver l’environnement et améliorer la qualité de l’air. A noter que cette quinzaine de l’environnement ayant pour thème « Ensemble préservons et restaurons notre environnement pour de meilleures conditions de vie » se tient jusqu’au 17 Août et s’articule autour de 3 célébrations majeures.

A savoir, la journée mondiale de l’environnement (5 juin), la journée mondiale de l’océan (8 juin) et la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse (17 juin), qui ont respectivement pour thème : « la pollution de l’air », « genre et océans » et « cultivons l’avenir ensemble ».

FRANCIS KOUAME