AITEX 2018/"World coffee": Les participants dressent le portrait-robot de l’Afrique en 2030

AITEX 2018/"World coffee": Les participants dressent le portrait-robot de l’Afrique en 2030

AITEX 2018/"World coffee":Les participants dressent le portrait-robot de l’Afrique en 2030

La 3ème édition du Forum business Africa It Expo  a pris fin, ce vendredi 5 octobre 2018, à Rabat au Maroc sur des notes d’espoir avec le workshop « world coffee ». Un atelier-performance qui a permis aux participants de ce Forum international des technologies de l’information de rêver l’Afrique en 2030.

Cet exercice, qui a regroupé des Africains venus du Bénin, du Cameroun, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Tunisie, du Maroc, du Congo… et ceux de la diaspora leur a permis de donner leur vision de l’Afrique du futur et d’en dresser un portrait-robot.

Il ressort de ce workshop que les Africains rêvent d’un continent  interconnecté qui va gérer ses propres données en disposant d’un « Big data center ». Le digital étant un atout majeur pour son évolution, les travaux montrent que les Africains rêvent également d’un continent ouvert en termes de libre circulation des hommes, des biens et des services.  Pour eux, le digital de l’Afrique du futur devrait être inclusif et au service de l’humain. A les en croire, portée par une forte croissance démographique, l’Afrique doit produire plus, mieux et plus sainement, tout en protégeant l’environnement.

L’Afrique, ont-ils reconnu, est une terre d’innovation. Et cela se traduit, explique le comité scientifique de l’Aitex 2018, par l’émergence de nouveaux produits et de nouvelles pratiques. « Ces innovations du continent révèlent qu’au cœur même de l’Afrique réside sa capacité à répondre aux besoins essentiels de ses populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’accès à l’énergie ou encore de l’inclusion financière », note le comité scientifique, présidé par Youssef Harouch, vice-président de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de  l’offshoring (Apebi).

Pour les participants, le digital devrait donc apporter de l’amélioration au vécu l’africain dans leur relation avec le monde qui l’entoure.

Salif D. CHEICKNA

salifou.dabou@fratmat.info

Depuis Rabat, au Maroc