Agriculture : « Nous voulons que la Côte d’Ivoire soit le premier producteur mondial d’anacarde » Sangafowa Coulibaly

Le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly
Le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly
Le ministre de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly

Agriculture : « Nous voulons que la Côte d’Ivoire soit le premier producteur mondial d’anacarde » Sangafowa Coulibaly

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Agriculture : « Nous voulons que la Côte d’Ivoire soit le premier producteur mondial d’anacarde » Sangafowa Coulibaly

Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly  veut faire de la Côte d’Ivoire le premier pays producteur d’anacarde dans le monde.  Il a révélé son ambition ce mercredi, lors de la présentation du projet de loi portant sur la nouvelle réforme de la filière coton-anacarde à l’assemblée nationale, Abidjan-Plateau.

Selon le ministre, l’anacarde de la Côte d’Ivoire est beaucoup convoitée, surtout celle de la région de l’est dont la manne est de meilleure qualité. « Le prix de la noix de cajou de la région de l’est coûte cher, parce qu’elle est de bonne qualité. Il n’ya pas d’autres solutions que d’aller vers la tranformation de nos produits, si nous voulons développer la filière et par-dessus tout l’agriculture », dixit Mamadou Sangafowa Coulibaly.

Il justifie cette raison par le fait que ce produit introduit en Côte d’Ivoire pour lutter contre la déforestation, est la deuxième source de revenu des régions centre-nord-est. « L’anacarde subvient directement aux besoins de 250000 producteurs et fait vivre indirectement plus de 2,5 millions  de personnes », a expliqué le ministre, lors de l’exposé des motifs devant la commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale.

Conscient qu’il ne partait pas en territoire conquis, le ministre a justifié son argumentaire avec des statistiques édifiants. Selon lui, 450000 tonnes de la manne de cajou a été exportées en 2012, avec une recette de 170 milliards.

Cependant, il souligne que le faible niveau de structuration de la filière et l’inorganisation des acteurs ne permettent pas aux producteurs de bénéficier d’un prix rémunérateur. Donc, cette nouvelle réforme relative à la commercialisation et la régulation de l’anacarde est louable. Dans la mesure où elle permettra de redynamiser la politique de recherche sur l’espèce , estime-t-il. Pour lui, elle permettra également de structurer la commercialisation intérieure afin d’éviter la « volatilité des prix offerts aux producteurs ».

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info