Agriculture: Le PSAC comme réponse aux préoccupations des planteurs

Le Ministre de l’Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly a procédé ce week end au lancement du programme d’appui au secteur agricole (Psac) dans la région des Savanes, à Korhogo.

La lutte contre la pauvreté en milieu rural et l’amélioration de l’accès des petits producteurs aux technologies et aux marchés sont entre autres les objectifs de ce projet, qui concerne  principalement cinq filières identifiées, selon le ministre, comme  sources de croissance de l’économie nationale et du Pib. Il s’agit du cacao,  de l’hévéa, le palmier à huile, le coton et l’anacarde.

« En initiant le Projet d’Appui au Secteur Agricole, c’est aux préoccupations quotidiennes d’au moins 120 milles bénéficiaires directs (Planteurs de cacao, d’hévéa, de Palmier à huile, de coton et d’anacarde) que le Gouvernement apporte une réponse satisfaisante, par le biais du renouvellement des vergers vieillissants, par la fourniture de matériel végétal amélioré, par le conseil agricole et par la structuration des organisations Professionnelles »,  a indiqué Mamadou Sangafowa.

Pour lui, la bonne gouvernance et le respect des procédures d’exécution définies de commun accord avec structures de gestion des filières agricoles concernées doivent être de mise.

Les zones ciblées pour les activités du Psac sont la région d’Aboisso où les plantations  de palmier à huile et d’hévéa seront renouvelées et agrandies. La région de de Soubré avec la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao. Puis la zone de Korhogo où un soutien est apporté à la filière coton et aussi à la promotion de la transformation de la noix de cajou.

Pour ce projet, 5 800 km de pistes qui seront réhabilitées et entretenues pour l’évacuation rapide des productions. Ce, avec le soutien de la banque mondiale et de la France. A ce propos, le responsable de l’agriculture a dit : « Permettez-moi à cet stade de mon propos, d’adresser mes vives félicitations aux bailleurs de fonds qui nous accompagnent dans cette initiative. Je veux ici citer en premier lieu la République Française représentée par son Ambassadeur, qui à travers le Contrat de Désendettement et de Développement contribue au financement du Projet. Les ressources de la République Française sont gérées par l’Agence Française de Développement dont je salue la présence du Directeur du bureau d’Abidjan.En second lieu, je voudrais saluer la Banque Mondiale représentée par le Directeur des Opérations en Côte d’ivoire ».

Kamagaté Issouf

Issouf.kamagate@fratmat.info