Accréditation au Fonds vert pour le climat: La Côte d’Ivoire prépare deux entités nationales en vue d’exécuter les projets

Guillaume Zabi, représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable (au centre), a salué la tenue de ce séminaire.
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Accréditation au Fonds vert pour le climat: La Côte d’Ivoire prépare deux entités nationales en vue d’exécuter les projets

« La Côte d’Ivoire ne dispose jusqu’à présent d’aucune entité à accès direct ni d’entité accréditée au Fonds vert pour le climat. Le pays est donc obligé de passer par des institutions extérieures accréditées qui sont responsables de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des projets financés par le Fonds vert pour le climat ». Ainsi s’est exprimé Guillaume Zabi, conseiller technique, représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, à l’occasion d’un atelier de sélection de deux entités nationales pour l’accréditation au Fonds vert pour le climat qui s’est tenu le 30 avril, à l’hôtel Belle Côte de la Riviera-Palmeraie.

Initiée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, cette rencontre a réuni plus d’une trentaine de participants issus du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca), la Banque nationale d’investissement (Bni), l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), le Comité national de télédétection et de l'information géographique (Cntig), etc. Elle visait à identifier deux structures nationales ayant le potentiel pour être accréditées au Fonds vert pour le climat en vue de devenir des entités d’exécution des projets et programmes dudit Fonds.

De manière spécifique, il s’est agi de présenter les enjeux, les procédures d’accréditation du Fonds, ainsi que le projet de préparation de la Côte d’Ivoire à l’accès aux financements climatiques aux participants. Pour l’émissaire du Pr Joseph Séka Séka, il est temps que la Côte d’Ivoire se dote d’entités nationales capables d’abriter et exécuter les futurs financements du Fonds vert pour le climat.

S’appuyant sur les estimations actuelles, le représentant du ministre a révélé que les effets du changement climatique réduiraient d’ores et déjà le Pib de l’Afrique de 1,4% environ, tandis que les coûts induits par l’adaptation aux changements climatiques devraient atteindre 3% du Pib.

Pour faire face à ce fléau, les pays africains ont besoin de ressources additionnelles à leurs budgets respectifs. D’où, selon Guillaume Zabi, l’importance d’entités nationales solides accréditées au Fonds vert pour le climat en vue de renforcer les capacités du pays en matière de mobilisation des financements climat.

Auparavant, Dr Koné Tiangoa a souligné que « le Fonds vert pour le climat est l’instrument financier de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dont l’objectif est d’assister les pays en développement à honorer leurs engagements en matière de lutte contre le changement climatique ».

Cette assistance, à l’en croire, concerne autant le renforcement des capacités des pays et la planification programmatique, y compris la préparation de plans nationaux d’adaptation ainsi que la formulation de projets bancables en ligne prenant en compte les priorités du pays.

EMELINE P. AMANGOUA