Accès aux financements climatiques: La Côte d’Ivoire se prépare activement

Le Pr Joseph Séka Séka a exprimé toute la gratitude de l’Etat ivoirien à la Bad.
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Accès aux financements climatiques: La Côte d’Ivoire se prépare activement

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a présidé, le 5 avril, dans un complexe hôtelier à Angré, la cérémonie de présentation du Projet de préparation de la Côte d’Ivoire à l’accès aux financements climatiques (Ppcifc). Ce, en présence de représentants de la société civile, du secteur privé et des collectivités territoriales.

A cette occasion, le ministre a d’abord exprimé toute la gratitude de l’Etat ivoirien à la Banque africaine de développement (Bad) qui a bien voulu apporter son estimable appui financier sous forme de don (249 millions de FCfa) à la Côte d’Ivoire à travers cette initiative. Ensuite, il a donné les raisons qui ont conduit le gouvernement ivoirien à s’approprier ce projet.

« Il découle d’une volonté résolue et manifeste du gouvernement de mobiliser des ressources financières, tant au niveau national qu’international, pour faire face aux besoins croissants qu’occasionnent les changements climatiques, en termes d’adaptation et d’atténuation », a-t-il  expliqué.

A l’en croire, ce projet permettra la formulation complète de notes conceptuelles détaillées pour soumission au Fonds vert pour le climat (Fvc) et une proposition complète pour soumission au Fonds d’adaptation. Le ministre soutient que cela permettra aussi le renforcement des capacités de quarante cadres nationaux en matière de conception et gestion de projets et de mobilisation de financements climatiques.

En outre, ce projet favorisera l’étude sur les options pour l’accréditation de deux institutions nationales de mise en œuvre auprès du Fonds vert pour le climat. Auparavant, Mme Soce, représentant le Fonds pour les changements climatiques de la Banque africaine de développement, a déploré que le dérèglement climatique entraîne la réduction des terres cultivables et la prolifération  des maladies infectieuses.

D’où l’engagement, selon elle, de la Bad dans la mise en œuvre du projet. « Les pays africains ont besoin de financement pour faire face aux effets des changements climatiques qui se présentent comme une menace pour le continent. Raison pour laquelle la Bad a approuvé, en 2014, le Fonds pour le financement climatique », fait savoir l’expert.

EMELINE PEHE AMANGOUA