3ème édition/Africa It Expo: Réflexion sur l’Afrique du futur au Maroc

3ème édition/Africa It Expo: Réflexion sur l’Afrique du futur au Maroc

3ème édition/Africa It Expo: Réflexion sur l’Afrique du futur au Maroc

« Le numérique transforme radicalement le paysage dans lequel les entreprises et les administrations évoluent. C’est un levier incontournable d’innovation, de création d’emploi et d’amélioration de la qualité de vie du citoyen », a indiqué Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l’Industrie, du Commerce de l’Investissement et de l’Economie Numérique.

C’était à l’ouverture, à Rabat au Maroc, ce jeudi 4 octobre 2018, de la 3ème édition du Salon des technologies de l’information, Africa It Expo (Aitex) placée sous le thème : « Quel digital pour l’Afrique du futur?

Pour le ministre Elalamy les Etats, les entreprises africaines et les citoyens qui sont au cœur de transformation digitales doivent œuvrer pour l’émergence d’une économie numérique compétitive.

D’ailleurs pour son pays, dira-t-il, l’accélération de la transformation numérique est une orientation stratégique. «Réussir cette stratégie est incontestablement un défi collectif. Nous la porterons ensemble pour faire du Maroc un hub digital africain », a affirmé le ministre de l’Industrie, du Commerce de l’Investissement et de l’Economie Numérique.

Poursuivant, il a indiqué que les Africains devront s’approprier la culture du digital, en réinventant leurs façons de faire et leurs compétences.

Il faut souligner que l’invité surprise de ce salon était un robot humanoïde. Il représente tout une série d’innovation, à savoir, imprimante 3D, intelligence artificielle, objet connecté, Big data…  « Des pays comme les Etats-Unis et la Chine se disputent la maitrise de ces nouveaux outils. L’Afrique sera bien plus un consommateur dépendant que producteur », a fait remarquer Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de  l’offshoring (Apebi). Selon elle, l’Afrique a donc une carte à jouer surtout celle de sa jeunesse face à une Europe vieillissante et une Asie surpeuplée.

C’est d’ailleurs pourquoi, dira-t-elle, la présente édition du salon a mis l’accent sur les start-up et les jeunes porteurs de projets innovants ainsi que les acteurs de l’écosystème du digital qui les accompagnent. Mme Saloua Karkri Belkeziz a soutenu que l’Afrique regorge aujourd’hui d’un potentiel de croissance inestimable grâce au déploiement d’une économie numérique. Cependant, « nous ne pourrons profiter de la puissance organisationnelle qu’offre les nouvelles technologies sans la généralisation de l’effort par le partage des données », a-t-elle fait remarquer. Aussi a-t-elle invité le secteur privé africain à rentrer en plein pied dans la digitalisation.

Cette première journée a été marquée par deux panels. Le premier portant sur les "regards croisés de fédérations et agences nationales de développement du digital" a permis d’aborder les politiques sectorielles et la réalité des écosystèmes numériques. Le second panel a porté sur le « Digital et défis sectoriels ».

A noter que le Bénin et le Rwanda sont les pays à l’honneur à cette troisième édition du business forum de l'Aitex.

Salif D CHEICKNA

salifou.dabou@fratmat.info

Depuis Rabat, au Maroc