‘’Le majordome’’ de Lee Daniels: Obama ému aux larmes 

La dernière sortie cinématographique de l’acteur américain, Daniels Lee, ne laisse personne indifférent. Elle a ému jusqu’aux larmes, le président Barack Obama. Avec des personnages tels que la célèbre journaliste américaine Oprah Winfrey, Mariah Carey et Jane Fonda, The Butler (Le majordome), film sélectionné au festival de Cannes, ne fait qu’accrocher et accrocher. Même le président des Etats-Unis, Barack Obama, n’a pas pu retenir ses larmes lors de la grande première.

En effet, ce film est un retour dans les années 1920, à Macon (Etat de Georgie), aux Etats-Unis, dans les plantations de coton. Une famille de nègres qui y vivait, a été victime des conséquences néfastes de la tyrannie et de la ségrégation raciale. Le père a été abattu en tentant de secourir sa femme, victime d’abus sexuel de la part du propriétaire des lieux. Se retrouvant seul et sans famille, le petit Cecil Gaines est à la charge d’Annabeth Westfall, une vieille dame de la plantation. Il se forme au métier de domestique auprès d’elle jusqu’à ce qu’il décide, un jour, de quitter la plantation pour affronter de nouvelles réalités. Cecil va donc se retrouver comme employé dans un hôtel de Washington Dc. Il va faire la connaissance de Gloria, avec qui il aura deux fils.

Pétri de talent et expérimenté, Cecil sera recommandé pour être « le majordome » de la Maison Blanche, de 1952 à 1986. Durant, 34 ans, il occupera ce poste et verra se succéder les sept premiers occupants (présidents) du bureau oval. Devenant ainsi témoin oculaire de toutes les tractations qui s’y déroulent. Pendant qu’il s’attelle passionnément à sa tâche quotidienne, sa femme Gloria tient le ménage et s’occupe des enfants dans un cadre confortable à la hauteur de son poste. Malheureusement, son engagement suscite des troubles dans son foyer. Sa femme le quitte et des disputes constantes l’opposent à l’un de ses fils. A travers ce film, se dressent l’évolution de la vie politique américaine et les relations entre les communautés.     

Hervé Adou

Stagiaire