« Après deux éditions couronnées de succès, nous entendons opérer, cette année, des innovations significatives pour rendre l’événement plus captivant et plus participatif. Celles-ci portent essentiellement sur l’éclatement du festival sur six (6) différents sites avec des contenus différents et attrayants », a indiqué Lath Meless, président du Socraff N’gbafrè de Dabou (Snd) et commissaire général du Yaye festival.

C’était le 9 avril 2019, lors d’une rencontre de travail avec tous les acteurs impliqués dans l’organisation de cet événement, à Abidjan, Cocody-2 Plateaux. M. Lath a, à cette occasion, expliqué que le festival a pour mission d’intégrer les objectifs culturels aux stratégies de développement de la région. Ce festival, dira-t-il, vise à encourager la coopération culturelle interne.

A travers le Yaye festival, a-t-il fait remarquer, il s’agit de développer toutes les valeurs dynamiques du patrimoine culturel du peuple Odjoukrou. Et cela, par l’appropriation réelle du capital historique existant en vue de mettre en avant cet élément fondateur de l’identité du peuple Odjoukrou afin de les promouvoir. Pour lui, ce festival est un prétexte pour faire connaître au monde la richesse culturelle de son peuple.

Les bonnes perspectives qu’affichent ce festival, a-t-il reconnu, sont dues aux soutiens de la mairie de Dabou, du conseil régional des Grands Ponts et des patriarches (Eb Ebou).

Salif D. CHEICKNA
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