Biennale internationale des arts naïfs: La 6è édition arbore ses plus belles couleurs

Biennale internationale des arts naïfs: La 6è édition arbore ses plus belles couleurs

Véritable plateforme de rencontres et d'échanges entre professionnels et moteur de promotion de talents et de création locale dans l'univers artistique des arts naïfs, la Biennale internationale des arts naïfs d’Abidjan (Bina 2018) s’est ouverte le 13 décembre et s’achèvera le 29 décembre. Le vernissage de cette 6e édition qui porte sur le thème: «Art naïf et mutations urbaines» a eu lieu le 14 décembre, à l’Institut français, au Plateau.

A cette occasion, 17 artistes en provenance du Cameroun, du Ghana, du Togo, du Niger, du Sénégal, du Bénin, et ceux de la Côte d'Ivoire exposent dans ce cadre consacré salon officiel du Bina 2018. Autour du thème « Art naïf et mutations urbaines», les œuvres des artistes peintres traduisent les réalités contemporaines des villes africaines, à travers des productions ‘’naïfs’’, matérialisation de la vision du monde dans sa plus simple expression.

Augustin Kassi, l’initiateur du Bina, ne pouvait que se réjouir de l’engouement suscité par cette cérémonie d’ouverture. « C’est en 1996, lors de la biennale du Sénégal, qu’est née l’idée de l’organisation d’une biennale en Côte d’Ivoire. Que de chemin parcouru ! Aujourd’hui, malgré nos moyens limités, nous sommes à la 6e édition. Signe de notre attachement à l’art naïf ivoirien qui, hier, sujet de moquerie, est aujourd’hui en train de s’imposer dans le paysage pictural ivoirien et même ailleurs dans le monde. C’est pourquoi, encore une fois, je lance un appel aux autorités et institutions en charge des arts et de la culture, en vue d'un accompagnement pour l'organisation de la Bina », a exprimé Augustin Kassi.

Pour le reste du programme, il faut retenir l’exposition ‘’Les salons des maîtres’’, du 19 au 29 décembre, avec des icônes comme Monné Bou, Michel Kodjo, James Houra, Cyprien Kablan, Matilde Morreau, Kouamé Youssef, des conférences-débats, des panels, des ateliers jeunes et des expositions en off, à Abidjan, Anyama et Abengourou.

SERGES N’GUESSANT