UNESCO : Une exposition pour révéler le rôle de l’art dans la paix

L’art au service de la paix et comme moyen de résolution des conflits à travers une plateforme internationale. C’est l’une des missions que s’est assignée, l’exposition internationale d’arts contemporains africains qui se tient en ce moment, à Paris, au siège de l’Organisation des nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ouvert le 3 février dernier cette exposition qui fermera ces portes le vendredi 7 février s’articule autour du thème: « Paix et cohésion sociale au service du développement.»

Ainsi une quinzaine d’artistes contemporains venus de divers continents prennent part à cette exposition qui vise à révéler le rôle de l’art dans la paix.

Passionnés d’art et militants pacifistes, étudiants en art, galeries et collectionneurs y trouveront un centre d’intérêt. Tellement les différentes créations reflètent divers expériences de ces artistes à travers leurs expressions plastiques. Huit artistes ivoiriens, Kadio James Houra, N’Guessan Kra, Benjamin Brou Kouadio, Ibrahim Keita, Mathilde Moreau, Youssouf Bath, Muriel Diallo et Fulgence Niamba prennent part à cette exposition. On y compte également Tshibanda Bondo, un maître sculpteur du bronze originaire de la République démocratique du Congo (Rdc) réputé sur le continent pour sa maitrise de cette matière sur des surfaces planes. Le relief qu’il créé parfois est sidérant. Artistes français, américain, togolais, martiniquais, Bissau-guinéen,  et ghanéen sont présents à cette exposition.

« Né d’une réflexion d’artistes plasticiens en faveur de la paix ‘‘ L’art pour la paix’’ offre une expérience révélatrice de la paix comme un projet, un idéal et un espace d’expression et d’échange, entre autres, la diversité, la cohésion sociale et le droit à la différence », a indiqué le commissaire de l’exposition, Fulgence Niamba.

Pour Mme Denise Houphouët Boigny, ambassadrice, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco, cette exposition devrait instaurer par sa diversité un dialogue. Elle devrait également, à l’en croire, envoyer un message de paix.  Car dira-t-elle, «nous devrons vivre ensemble malgré tout ».

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info