Traoré Salif dit A’Salfo (commissaire général): ‘’Le FEMUA 12 sera un festival exclusivement dédié à la femme’’

Traoré Salif dit A'Salfo, le commissaire général du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua).
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Traoré Salif dit A’Salfo (commissaire général): ‘’Le FEMUA 12 sera un festival exclusivement dédié à la femme’’

Le Femua 12 démarre ce mardi. Où en êtes-vous avec les préparatifs ?

C’est vrai que ces genres d’événements, on ne dit jamais qu’on est prêt à l’avance. Je peux dire qu’on est à 95% prêt. En tout cas, on est en train de mettre les bouchées doubles pour donner une très belle fête. Parce qu’à chaque édition, on doit monter d’un cran, c’est-à-dire avoir un Femua nettement au-dessus de la précédente.

A quoi devront s’attendre les amateurs cette année ?

Ils devront s’attendre à un festival exclusivement dédié à la femme. Dans la mesure où on parlera de la parité du genre, la scolarisation de la jeune fille, l’autonomisation de la femme en général et de bien d’autres choses. Vous savez bien que c’est Mme Dominique Ouattara, la Première dame de Côte d’Ivoire, qui est la marraine du Femua 12. Cela veut tout dire. Le festival s’aligne aussi sur sa vision de vouloir faire de la femme, un maillon très fort dans le développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. En un mot, c’est la femme qui sera à l’honneur.

Cette 12e édition réserve-t-elle des surprises ?

Des surprises, à chaque Femua, il y en a toujours.

Quelles sont les dispositions sécuritaires prises ?

Vous savez très bien que pour un événement qui a 12 ans de vie, il y a beaucoup de choses que nous avons apprises çà et là. Jusqu’à preuve du contraire, je crois que la sécurité du Femua ne fera jamais défaut. Nous avons toujours eu les pieds dans les plats pour que tout soit bien fait. C’est avec cette même énergie et cette même détermination, que nous allons mettre en place cette sécurité. Elle sera encore plus renforcée parce qu’il y a de l’affluence au fil des éditions. A chaque fois, il faut ajouter quelques dizaines de policiers et de gendarmes, en plus. C’est donc un corps mixte qui va assurer la sécurité du festival.

Et le volet médical ?

Le volet médical, c’est l’un des éléments essentiels de notre organisation. Ce volet est de mise. Les mêmes équipes seront reconduites. Nous allons alerter les secouristes. Nous disposerons d’ambulances, du personnel et de bien d’autres équipements médicaux sur les quatre sites du festival qui sont Anoumabo, l’Injs, l’Institut français et Gagnoa.

Combien de festivaliers sont-ils attendus ?

L’idéal, c’est de passer la barre des 200 mille festivaliers toutes activités confondues. J’espère que nous y arriverons. L’année dernière, nous avions atteint les 150 mille festivaliers pour les 5 jours du Femua.

Interview réalisée par
Edouard KOUDOU

edouard.koudou@fratmat.info