Traité de l’Élysée : 50 ans après, les leçons pour la Côte d’Ivoire
Deux conférences ont eu lieu, mardi, à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, pour célébrer les cinquante ans d’amitié entre la France et l’Allemagne. Dont le Traité de l’Elysée marque le point de départ.
L’une a porté sur “l’amitié après la guerre: le modèle franco-allemand”, animée par le professeur Aimé Kouassi et l’autre, sur “Le couple franco-allemand, vu des Etats-Unis”, par l’Américain Alex Merkovic.
En effet, le Traité de l’Elysée signé au palais éponyme, le 22 janvier 1963, par le chancelier allemand, Konrad Adenauer et le président français, Charles de Gaulle, constitue le socle de la réconciliation entre ces Etats après la 2e Guerre mondiale. Son objectif était de fixer les bases d’une coopération accrue entre l’Allemagne et la France dans les domaines des relations internationales, de la défense et de l’éducation. Et sur le plan politique, d’établir un programme pour l’organisation de sommets militaires ou intergouvernementaux, afin de soutenir une franche coopération, au cœur de laquelle les affaires étrangères.
Ce traité entérine aussi la relation de confiance et d’amitié qui s’est instaurée entre les anciens «ennemis héréditaires», après la deuxième guerre mondiale. Selon le professeur Aimé Kouassi, le couple franco-allemand symbolise un véritable «exemple de réconciliation ». La France et l’Allemagne, « ennemies héréditaires », ayant entretenu des relations d’animosité autrefois, sont parvenues à se réconcilier.
C’est pourquoi, il a invité les Ivoiriens à briser le mur de méfiance, à se débarrasser des préjugés pour aller à la réconciliation. Car cette initiative des ennemies d’hier, pour lui, ne peut que susciter l’espoir en Côte d‘Ivoire.
Anoh Kouao (Stagiaire)