2,500 milliards F Cfa, c’est la valeur des installations numériques inaugurées, vendredi, à l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc Polytechnique), à Cocody.

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui a procédé à l’inauguration, assure le patronage des journées scientifiques dudit institut qui ont débuté le même jour. Fini, l’ère analogique et les outils de formation archaïques. L’Institut est désormais doté de studios, de régies télé radio et de salles spécialisées entièrement numériques.

Un bond technologique qui cadre avec la vision du Dr Alfred Dan Moussa, directeur de l’établissement.  «L’Istc Polytechnique veut être, sans demi-mesure, une grande école publique de renommée internationale», a-t-il laissé entendre.

Dans cette démarche, il a assuré que l’Institut a, depuis quelques années, entamé une ascension qui le conduit sûrement vers cet objectif. «Istc hier, Istc Polytechnique aujourd’hui. Méconnu du Cames hier, l’Institut a été élevé, en 2018, au rang des rares grandes écoles publiques accréditées», s’est-il réjoui.

Au titre des doléances. Outre la plaidoirie en faveur d’une hausse des subventions allouées à l’établissement, Alfred Dan Moussa a plaidé pour que l’État favorise l’insertion des diplômés de l’Institut. Notamment dans les domaines de l’information, de la communication et du numérique.

Un appel bien perçu par Sidi Tiémoko Touré, ministre de la Communication et des Médias, qui préside ces journées scientifiques. Succédant à Alfred Dan Moussa au pupitre, il a annoncé l’intégration systématique dans son cabinet du président des étudiants de l’Institut qui est en fin de cycle.

Il faut dire que le jeune diplômé avait crânement tenté sa chance en remettant officiellement, quelques minutes plus tôt, son Cv au ministre. Sidi Touré a, par ailleurs, annoncé que les étudiants bénéficieront, bientôt, de stages dans les différentes structures placées sous sa tutelle.

Dans ce même élan, le président de l’Assemblée nationale a annoncé que l’hémicycle ouvrira ses portes pour des stages et prendra désormais en charge les frais de scolarité de 20 étudiants, chaque année. Assurant son soutien à l’Institut, il a déclaré que «jamais l’Istc ne sera orphelin dans ce pays». Avant de saluer les qualités humaines et le leadership de son directeur qui ne cesse, selon ses propres termes, de hisser l’Istc vers le haut, depuis son arrivée aux affaires.

DRAMOUS YÉTI