Rti/Film documentaire: Abidjan, entre forêt, mer et lagune : plus d’un siècle d’histoire en images !

Rti/Film documentaire: Abidjan, entre forêt, mer et lagune : plus d’un siècle d’histoire en images !

Rti/Film documentaire: Abidjan, entre forêt, mer et lagune : plus d’un siècle d’histoire en images !


Le premier film documentaire premium traitant de la mégapole produit par le média de service public ivoirien et radio-télédiffuseur hôte des Jeux, a été projeté, le lundi 24 juillet. Abidjan, entre forêt, mer et lagune : plus d’un siècle d’histoire en images !


C’est une salle du Cinéma Le Majestic du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire qui a fait son plein de VIP de personnalités de l’espace francophone aux côtés de quelques privilégiés invités par le Directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Ahmadou Bakayoko qui ont découvert, en avant-première, en soirée, « Abidjan, quand la ville se révèle ».


Ce film-documentaire au format de 52 minutes inaugure, au dire d’Ahmadou Bakayoko, une nouvelle ère, celle de productions et coproductions, notamment avec TV5, la chaîne de la Francophonie, mais aussi avec le Cirtef, Arte, ainsi que des producteurs nationaux et d’autres régions du monde, dans ce genre noble de la télévision.


Aussi se réjouissant-il de la présence des hautes personnalités présentes à ces VIIIes Jeux à cette cérémonie dont la Rti est, faut-il le noter, est le radio-télédiffuseur hôte (Rtdh), le Dg a indiqué que « Ce projet intitulé « Abidjan, quand la ville se révèle » est le premier opus d’une collection documentaire premium de 5 films, racontant la ville d’Abidjan dans son passé, son présent et son futur. Cette production propose un double regard de deux réalisateurs : l’un Ivoirien, Edgar Goran (RTI) qui vit depuis toujours dans cet environnement familier dont il connaît les moindres histoires, l’autre Française (Agnès Ribouton) qui découvre la ville avec un regard « neuf » et voit ce que les habitants ne voient peut-être plus avec le temps ».


Cette projection, comme susmentionné, s’est faite en présence de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Michaëlle Jean, du Gouverneur du District d’Abidjan, ministre auprès du Président de la République chargé des Jeux de la Francophonie, Robert Beugré Mambé, du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, du ministre Bruno Nabagné Koné, de la Communication, de l'Economie numérique et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement, Sidi Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Emploi des Jeunes et du Service civique, entre autres personnalités de premier rang.


Cette collection documentaire est une première collection premium de 5 films racontant la Ville d’Abidjan dans son histoire, son présent et son futur. Plus d’un siècle d’histoire de la capitale économique (culturelle et sportive ainsi que l’attestent les présents Jeux) ivoirienne, de son statut d’îlots de villages atchans (Ebriés), à nos jours, en passant par son édiction en capitale de colonie française de Côte d’Ivoire en 1930, l’ère de l’indépendance, du miracle ivoirien, de la récession, des crises à répétition pour s’achever avec cette note enchantée et d’espoir que constitue la période actuelle de la « Renaissance ».


L’objectif étant, à maints égards, de faire découvrir la ville à ceux qui ne la connaissent pas, et la faire redécouvrir avec des yeux nouveaux, à ceux qui pensent la connaître. Le tout à l’aune de la vision prospective d’un homme, mêlant savamment pragmatisme de bon aloi et ambition de grandeur pour un pays, le sien, avec une capitale au diapason de ladite ambition ; Félix Houphouët-Boigny, le premier Président de la Côte d’Ivoire.


Faire vivre un véritable voyage au cœur de l’urbain ponctué d’histoires, de rencontres, d’anecdotes, qui devra conduire à une prise de conscience majeure, celle qu’une ville est faite par ceux qui la pensent mais aussi par ceux qui y vivent, est le leitmotiv qui guide le fil d’Ariane du film. Les différents tableaux proposés dans « Abidjan, quand la ville se révèle » par le duo de réalisateurs Edgar Goran et Agnès Ribouton sont : « Une naissance calculée », « Une croissance harmonieuse », « La Crise », « Une ville d’innovation ; Qu’est-ce que le grand Abidjan ? ».


Symphonie en Francophonie, Michaëlle Jean : « Je me sens chez moi » !
Toutes choses qui ont agréé l’assentiment du public et des invités de marque. A l’instar du ministre-gouverneur Mambé, autochtone d’Abidjan, qui, imageant le site de la mégapole entre, terre, forêt, lagune et mer a su, au fil des ans, devenir un véritable havre de paix. Une terre d’accueil qui fonde son attrait sur le cosmopolitisme de ses habitants et reflète l’image résumée d’un « pays qui partage en commun avec les autres peuples, des idéaux d’ouverture, et d’hospitalité, avec une diversité de religions, de groupes linguistiques et de cultures variées, ce qui constitue une grande source d’enrichissement ».

En écho à ce propos, avec au passage, un satisfecit exprimé à l’endroit de la Rti sous la houlette de son Dg, Ahmadou Bakayoko, Michaëlle Jean, la patronne de l’Oif, confie, sans ambages et un brin émue : « Je me sens chez moi ». Une confession de foi qui sonne comme une symphonie en… Francophonie ! A contrario d’une cacophonie. Aussi, se réjouit-elle des bonds qualitatifs de la Rti qui, à l’image des projets qu’elle a avec TV5, le canal francophone, tel que « Ciné Villa ». Qu’elle présente comme « un incubateur de solidarité, de diversité, et d’excellence ».

Pour reprendre le leitmotiv des Jeux et qu’elle brandit comme « un exemple pour toute la Francophonie ».
Un tantinet nostalgique mais aussi optimisme pour l’avenir, Michaëlle Jean paraphrasant Martin Luther King, partage son rêve, celui d’un monde uni et solidaire par le sport et la culture, au-delà des pays ayant la langue de Molière en partage.


REMI COULIBALY